Surprenant Yves Hermann Ekwalla ! Défenseur central de formation, et souvent milieu défensif, le Camerounais évolue depuis deux semaines au poste d’attaquant avec le club Guizhou Zhicheng, en deuxième division de Chine. Et il assure. Déjà buteur dans la victoire des siens (3-1) sur Tianjin Songjiang le 02 mai dernier, l’ancien joueur de Fovu de Baham a inscrit un triplé ce week-end sur la pelouse de Dalian Aerbin (3-3), le leader.
Comme lors du match précédent, Yves Hermann Ekwalla (6 matchs, 4 buts en League One cette saison) n’a pas eu peur de prendre ses nouvelles responsabilités d’attaquant. Même s’il lui a fallu un peu plus de 50 minutes pour rentrer définitivement dans le match. Menés depuis la 9e minute avec ce but de Bruno Reboli Meneghel (1-0), le Camerounais égalisait d’abord sur penalty (1-1, 55e). Le natif de Douala profitait ensuite de l’exclusion de François Eddy pour donner l’avantage aux siens en reprenant de la tête, un centre en retrait bien mesuré (1-2, 80e), avant de signer le but du hat-trick, deux minutes plus tard (1-3, 82e).
Joueur polyvalent
Or, croyant que la victoire était déjà acquise, les défenseurs du club visiteur ont relâché le rythme. Ils n’auraient pas dû ; puisque Bruno Reboli Meneghel (2-3, 89e) et Niklas Backman (3-3, 90e) se servaient de la situation pour inscrire deux buts en une minutes. Au final, c’est Yves Hermann Ekwalla qui aura été le plus malheureux de son club. « C’est mieux de faire un match nul que de perdre, mais j’aurais aimé que nous gagnions. Nous avons fait un excellent match. Il a fallu que notre défense fasse une erreur, pour que la victoire nous glisse entre les doigts », confie le Camerounais, dépité. « Depuis que je suis en Asie (en 2011, Ndlr.) je suis utilisé à plusieurs postes. Je me sens bien en attaque. Je compte déjà 4 buts en deux matchs à ce poste, mais je suis déçu que mon triplé n’ait pas permis à mon équipe de gagner. Le championnat continu », a-t-il ajouté. Formé à la Panthère du Ndé, Yves Hermann Ekwalla a évolué pendant un an au sein de Fovu avant de s’envoler pour l’Asie en 2011.
Arthur Wandji