Thiago Motta, interrogé par La Gazzetta dello Sport, a expliqué pourquoi il avait eu subitement envie de quitter l’Inter Milan pour le PSG, cet hiver. La vente de Samuel Eto’o à l’Anzhi Makhachkala l’été dernier n’est pas étrangère au choix de carrière du milieu italo-brésilien.
« Je pense que la vente de Samuel Eto’o a touché vraiment l’équipe. Car c’était l’un des seuls capables de faire toujours la différence. Bien sûr, maintenant, ils ont retrouvé un meilleur Milito, qui, quand il est en forme, est un véritable danger et sait bien faire le boulot. Surtout si l’équipe défend bien et s’appuie sur lui pour repartir vers l’avant. Milito est une arme dangereuse, mais avec Eto’o, l’Inter en possédait une supplémentaire ».
Pour beaucoup de l’autre côté des Alpes, le départ de Samuel Eto’o signifiait bel et bien le début de la fin pour l’Inter. Les résultats actuels du club nerrazzurro confirment en partie ce raisonnement, étayé par le piètre rendement des recrues censées remplacer le génial buteur camerounais, Mauro Zarate et Diego Forlan.
« Mon cycle à l’Inter était terminé »
Non seulement, l’Inter arrivait en bout de course, après avoir tout gagné depuis 2006, mais Motta aussi, sur un plan personnel. Il avoue qu’il est venu en France pour retrouver une certaine motivation. Quoi de mieux que rejoindre un club aux ambitions (et aux moyens) démesurés pour partir à la conquête d’une gloire nouvelle ? « Comme je l’ai déjà expliqué au président Moratti, mon cycle à l’Inter était terminé. Le temps était venu pour moi de changer d’air, parce que j’avais besoin d’un nouveau défi pour progresser et je l’ai trouvé à Paris, avec une équipe en pleine croissance. Et qui, même si elle remporte la Ligue 1, ne sera pas rassasiée. Je crois que quand un joueur ressent le besoin de partir pour retrouver une motivation, il ne doit pas y réfléchir très longtemps. Je pense avoir fait le bon choix, pour moi et pour eux ».
Le problème principal de l’Inter est justement celui-ci : les Nerazzurri semblent « rassasiés », pour paraphraser Motta. Tout le contraire du PSG, en pleine expansion et qui n’a plus remporté de titre de champion de France depuis 1994.