C’est en regardant la caméra droit dans l’objectif que les dirigeants de KonyaSpor espère faire partir Samuel Eto’o. On n’est plus dans les apparences, mais la réalité est que l’ancien capitaine des Lions Indomptables dispose bien d’un contrat et le club ne peut pas s’en départir impunément. On affirme qu’à cause de l’importance de ce salaire sur la masse salariale générale, Eto’o doit devoir accepter une réduction de salaire ou à défaut, devra quitter le club.
Avec toutes ses références dans le métier, les années d’expérience accumulées, les trophées collectifs comme individuels qu’il a glané, on se serait attendu à ce que l’ancien Pichichi de la Liga n’ait aucune difficulté à ses trouver de bons contrats.
La réalité est tout autre.
Depuis la fin de son association avec son ancien avocat Jose-Maria Mesalles après son transfert du FC Barcelone à Inter Milan, il a décidé de pratiquement gérer tout seul sa carrière, s’entourant de jeunes sans expérience. Mais peut-on véritablement le blâmer après que Mesalles l’ait dépouillé de la majeure partie de sa compagnie immobilière et de ses gains ?
Mais il ne joue plus que dans les clubs de bas de classement, dans des pays de seconde zone, loin de l’idéal de compétitivité dont il rêvait.
C’est clairement un autre challenge dont fait face Samuel Eto’o. Mais cette fois-ci, la loi de la FIFA semble être de son côté.