Henri Bedimo (25 ans, ex-Châteauroux), le latéral (ou milieu) gauche du Racing Club de Lens, revient sur ses premières semaines sous le maillot des Sang et Or. L’international camerounais savoure le fait d’avoir de nouveau sa chance en Ligue 1.
Henri Bedimo, comment se passe votre adaptation pour vos premières semaines au Racing Club de Lens ?
Pour l’instant, ça se passe bien. Je me suis bien acclimaté, l’équipe tourne pas mal. Je suis vraiment content d’avoir rejoint les Sang et Or. C’est clair. C’est un projet qui m’a vraiment plu.
Vous attendiez-vous à être transféré dès cet hiver ?
Ce n’est pas inespéré. J’ai travaillé pour y arriver, mais je me voyais davantage bouger l’été prochain. Avec ma participation à la CAN Orange 2010, ça semblait mal embarqué. Mais le Racing Club de Lens a su faire les efforts nécessaires pour convaincre la Berrichonne de Châteauroux de me lâcher.
Par le passé, Monaco et Saint-Etienne s’étaient aussi penchés sur votre cas, mais en vain…
… il y avait aussi Grenoble. Mais je suis vraiment heureux de rejoindre un club comme Lens. Il y a une bonne ambiance, une bonne mentalité. Ça me correspond. Le club repart sur de bonnes bases après quelques saisons plus délicates. Je pense vraiment que le Racing a de belles années devant lui. Je suis content d’en faire partie. Par le passé, j’avais déjà eu quelques opportunités de retrouver l’élite, mais ça ne s’était jamais concrétisé. Aujourd’hui, je tiens enfin ma chance. Il faut que je la saisisse. Mon travail est récompensé. Je n’étais pas frustré, mais impatient de retrouver le plus haut niveau. J’avais besoin de connaître autre chose. Ce n’était pas évident de jouer chaque saison le maintien. C’est usant.
Avez-vous pensé à la Coupe du Monde 2010 en rejoignant le club du président Gervais Martel ?
Oui, ça m’offre davantage de visibilité, même si je n’oublie pas que j’ai intégré la sélection en étant à Châteauroux. Je n’oublie pas ce que je dois à ce club. Aujourd’hui, je suis dans les meilleures conditions pour préparer le Coupe du Monde. C’est un challenge excitant. D’autant plus que le club a aussi une belle fin de saison à jouer. Outre le championnat, on reste aussi en course en Coupe de France.
« Je suis au service de l’équipe »
Vous n’avez pas tardé à faire votre place au sein de l’effectif de Jean-Guy Wallemme, non ?
Tout n’est pas encore parfait, mais je savais que je ne devais pas perdre trop de temps au niveau de mon acclimatation. Ça aurait pu me porter préjudice. Mais je ne me suis pas posé de questions inutiles.
On vous a aussi vu au poste de milieu gauche…
C’est un poste que je n’aime pas trop… Mais il faut savoir faire des concessions. Je suis plus à l’aise au poste de latéral, mais je peux aussi apporter quelque chose au milieu de terrain. Je suis au service de l’équipe. C’est aussi simple que ça.
Comment cela se passe-t-il avec Marco Ramos, l’habituel titulaire du poste de latéral gauche ?
C’est un bon joueur. La concurrence est saine. A la base, j’arrive pour compléter l’effectif. Après je prends tout ce que l’on me donne. Mais il n’y a pas de problème entre nous. Le meilleur jouera.
Avez-vous digéré le dernier match nul concédé face au Paris Saint-Germain (1-1, 27eme journée de Ligue 1) ?
C’est un peu notre mal. On ne parvient pas à tuer les matchs, à conserver notre avantage. On va essayer de rectifier ça pour les prochains matchs. On est frustré. Mais on doit s’en servir pour rebondir, notamment dès samedi prochain face au FC Lorient (28eme journée de Ligue 1).