Le défenseur de l’OL Henri Bedimo a découvert ses nouveaux partenaires, vendredi matin, à l’occasion de son premier entraînement à Tola-Vologe. Le latéral gauche (29 ans), qui s’est engagé jusqu’en 2016, revient sur cette arrivée surprise à Lyon.
Henri Bedimo, vous étiez un temps en discussion avec Marseille, vous aviez des contacts en Angleterre mais vous avez signé à Lyon. C’est surprenant, non ?
Oui, parce que je voulais vraiment découvrir la Premier League. Cet hiver, quand West Ham (10e de Premier League en 2012-2013) s’est présenté, j’étais intéressé, comme pour Marseille d’ailleurs. Mais Montpellier n’était pas disposé à me laisser partir en cours de saison. J’ai compris que mon bon de sortie n’était valable que pour cet été.
Vous étiez déterminé à quitter le MHSC ?
Je ne l’ai jamais caché, je voulais vraiment découvrir autre chose.
D’autant que cette dernière saison a été plus difficile pour Montpellier (9e), mais aussi pour vous, et que le président, Louis Nicollin, vous a parfois égratigné publiquement…
La saison a été éprouvante, effectivement. On a découvert la Ligue des champions (éliminé en phase de groupe avec aucune victoire) et, en Championnat, on n’était pas si loin. En février, on était encore à trois points de la troisième place. Après, j’ai traversé des moments difficiles mais je m’en suis expliqué. Et puis, je n’oublie pas le soutien des supporters et de certains dirigeants.
Mais avez-vous craint que ces difficultés ne freinent votre départ ?
Non, car j’ai senti, à Lyon, que toutes les composantes du club étaient favorables à mon arrivée. Il y avait juste des données économiques qu’il fallait respecter. Je devais être patient.
Justement, vous arrivez à l’OL, qui est entré dans une nouvelle ère, moins dépensière. Ses objectifs sont-ils toujours élevés ?
On juge un grand club à son passé, ses trophées, ses joueurs. L’OL a été LE club français des années 2000 (sept titres de champion consécutifs de 2002 à 2008). Ici, il y a des internationaux français et étrangers, des champions du monde en jeunes (Samuel Umiti et Naby Sarr). Lyon est toujours un grand club, toujours un concurrent pour le titre de champion.»
Recueilli par Baptiste CHAUMIER