Bayern Munich nous avait habitué à débuter les saisons l’accélérateur au plancher. Cela n’a pas été le cas cette fois-ci. Il y a certes des facteurs atténuants, mais lorsqu’on est le Bayern, il faut tenir son rang. Choupo-Moting et Bayern couraient derrière leur cinquième victoire en championnat cette saison. Ils l’ont obtenu. Et comme d’habitude, le score a été salé. Il fallait que quelqu’un paye les frais. C’est tombé sur Fribourg. Choupo-Moting buteur et passeur, a connu un fort match
Titulaire lors de cette rencontre, l’international camerounais a très bien fait contre cette surprenante équipe qui était le dauphin du leader Union de Berlin. Bayern devait s’assurer de ne pas se laisser distancer. Mais Fribourg était invaincu depuis le 12 août dernier toutes compétitions confondues (défaite 1-3 contre Dortmund lors de la 2e journée de Bundesliga). Si le match ne s’annonçait pas facile, Fribourg s’est complètement loupé.
Choupo-Moting buteur, mais passeur aussi
En l’absence de Manuel Neuer, Thomas Müller, Lucas Hernandez ou encore Kingsley Coman – blessés -, les champions en titre ont largement dominé les débats. Dès le premier quart d’heure, Serge Gnabry a inscrit son troisième but en championnat cette saison, à l’affût pour reprendre de la tête une frappe de Sané repoussée par Flekken (1-0, 13e). Très en vue, Eric Maxim Choupo-Moting, l’international camerounais, a ensuite fait le break, bien servi par Sané et buteur d’une frappe croisée (2-0, 33e).
Impuissants offensivement, les joueurs de Fribourg ont subi les assauts adverses de bout en bout, jusqu’à s’écrouler au retour des vestiaires. Après un une-deux avec Choupo-Moting, encore lui, Leroy Sané a creusé un peu plus l’écart d’une frappe bien placée depuis l’extérieur de la surface (3-0, 53e). Dans la foulée, Sadio Mané, laissé totalement libre par Lienhart dans la surface, ajustait Flekken d’un lob (4-0, 55e).
Dans un match déjà plié, Marcel Sabitzer, entré en jeu quelques minutes plus tôt, a ajouté un dernier but, attentif pour expédier au fond des filets un ballon remisé malgré lui par Lienhart, après une intervention devant Mané (5-0, 80e). On a davantage l’habitude de voir le Bayern en position de chassé (leader) que de chasseur (dauphin), mais lorsqu’elle livre ce type de prestation, la machine bavaroise semble inarrêtable.