Après Danemark, la Lionne Indomptable de football dépose sa valise en Espagne. La nouvelle recrue de Santa Teresa, un club de première division du championnat espagnol de football féminin profite de ses vacances au bercail en attendant le démarrage de la saison. Rencontrée pendant une séance d’entraînement avec la formation de New Stars de Douala, au Centre d’Accueil de Bepanda, la vice-championne d’Afrique a bien voulu s’ouvrir.
Ce n’est pas chaque jour qu’une joueuse internationale s’entraîne avec une équipe locale. Qu’est-ce qui explique votre présence au sein de la formation de New-Stars de Douala ?
Je travaille avec New Stars de Douala tout simplement parce que je veux garder la forme et en jouant avec les garçons. Ça me permet de m’améliorer sur certains points. Je me sens bien avec eux, et tout se passe bien. Je suis au Cameroun parce que mon championnat n’a pas encore débuté. D’ici quelques jours, je vais repartir en club. Ma saison s’est bien achevée et je pense que la prochaine saison sera aussi pareille. Je ne suis plus au Danemark. Je vais disputer le championnat espagnol, avec la formation de Santa Teresa. Je pense de ce côté aussi je vais m’en sortir.
Il y a une nouvelle équipe à la tête de la sélection nationale de football féminin. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?
Je ne peux pas encore me prononcer à ce sujet. C’est quand les stages vont débuter que je pourrais m’exprimer. Je sais quand-même que toutes ces personnes qui sont là travaillent aussi bien que le staff qui était en place. Je peux juste leurs souhaiter bonne chance et que tout se passe bien.
Pensez-vous déjà aux prochains challenges qui attendent les Lionnes Indomptables ?
C’est tout à fait normal. On a des challenges chaque année. Le plus difficile est de se maintenir une fois qu’on accède à la cours des grands. Donc, on doit à chaque fois qu’on est appelé, prouver qu’on peut encore fournir des efforts et qu’on mérite d’être là. C’est pour cette raison que chacune de nous travaille individuellement pour toujours garder la forme afin d’être à la hauteur.
Le Cameroun a abrité la dernière édition de la Can féminine, quelle est le souvenir que vous gardez de cette compétition ?
C’est vrai que généralement dans les compétitions, il y a des choses qui nous marquent. Le souvenir que j’ai gardé, c’est nos victoires lors des matchs de poule, l’harmonie, l’ambiance et la sérénité au sein du groupe. Ce sont ces moments qui font le charme du groupe. Parfois chez soi ou en club, chacune d’entre nous se souvient généralement de ces instants, et je crois qu’on va garder la même ambiance, la même envie de toujours défendre les couleurs du pays. Dieu a voulu que ce soit le Nigeria qui l’emporte. Mais je pense qu’à la prochaine édition, on fera mieux.
Réalisé par Louisa Mang