Souriant, détendu mais en manque de préparation physique, Benoît Assou-Ekotto (32 ans) s’est engagé avec le FC Metz pour une saison. Il sera en concurrence avec Franck Signorino au poste de latéral gauche. Les Messins se rendront à Paris dimanche (20h45).
Benoît, quels ont été les arguments qui vous ont poussé à vous engager avec le FC Metz pour une saison?
J’avais des propositions dans des pays exotiques mais cela me tentait plus de rester en France que d’aller dans un de ces pays-là. Dans une carrière, tu recherches différentes choses à différents âges: quand j’avais 20 ans je souhaitais rejoindre l’Angleterre et c’est ce que j’ai fait. Là, avec Metz, l’objectif maintien est un défi que je vais découvrir. On ne m’a jamais proposé de jouer en L1 et d’avoir cette mission. A mon âge je vais découvrir cela et c’est une bonne expérience.
Dans quel état de forme physique êtes-vous?
Je n’ai aucun kilo à perdre. Un joueur qui reste inactif pendant trois mois et qui est apte à débuter une rencontre de Ligue 1, c’est très très rare. Je reste un humain et j’ai besoin d’une mini-préparation pour commencer une partie à ce niveau de compétition.
Que retenez-vous de votre saison passée à Saint-Etienne?
Cela a été une expérience positive. J’ai redécouvert la Ligue 1 et Saint-Etienne a été un bon club avec un bon groupe pour vivre cette période. J’ai connu d’autres groupes où tu n’avais pas autant d’affinités avec autant de joueurs. Je suis revenu en Ligue 1 dix ans après l’avoir découverte: c’est difficile de juger un championnat que tu as découvert à vingt ans puis que tu redécouvres douze ans plus tard. A Metz, je connais Cohade et Mandjeck.
A Metz, vous allez être en concurrence avec Franck Signorino. Cette situation vous dérange-t-elle?
En ce qui me concerne, j’adore la concurrence. Dans d’autres clubs, j’ai déjà été en concurrence avec cinq latéraux gauches et cela ne m’avait pas dérangé. Cela va me pousser à être meilleur. C’est bien pour moi, c’est très bien pour le club et pour toute l’équipe.