Benoit Assou-Ekotto a remercié son manager, Harry Redknapp, pour avoir pu faire sortir le meilleur de son football. Le joueur de 25 ans a livré treize matchs pour Tottenham cette saison et a réussi à s’imposer comme un régulier dans l’équipe nationale du Cameroun qui s’est qualifiée pour la prochaine Coupe du Monde.
Assou-Ekotto s’est installé au White Hart Lane il y a trois ans en provenance de Lens en France, mais n’a pas pu avoir la confiance de ses précédents managers, Martin Jol et Juande Ramos.
Il fait partie de la formation de Tottenham qui connait un excellent début de saison, ayant aussi joué dans la démolition de 9-1 de Wigan le week-end dernier.
« Plusieurs facteurs sont entrés en ligne de compte. J’ai eu une longue blessure et je n’avais joué que 6 mois avant, » dira-t-il. « C’était une question d’adaptation et maintenant, je me sens plus confiant.
« Harry, évidemment, croit en moi, les autres managers ne m’accordaient pas la même confiance.
« Ils disaient que je devais être une personne plus enjouée ou encore que je devais rire plus, ou encore parler mieux anglais – mais pour moi, il fallait prouver sa valeur sur le terrain.
« C’est ceque je fais en ce moment en jouant mieux et en devenant un meilleur coéquipier pour Tottenham Hotspur. »
Assou-Ekotto est né en France, mais a choisi de jouer pour l’équipe nationale du Cameroun après une trève internationale auto-imposée après le décès de son père. Il avait alors choisi de passer les périodes internationales avec sa maman.
Les Lions se sont qualifiés pour l’Afrique du Sud avec une victoire sur le Maroc au dernier match de leur groupe, et le joueur de Tottenham est excité à l’idée de participer à une coupe du monde dans son continent d’origine.
« Aller à la Coupe du Monde est tout simplement excellent, » ajoute t-il. « Nous devions gagner au Maroc et nous l’avons fait et ce sera la première coupe du monde en terre africaine. Sûrement, ce sera inoubliable.
« Je suis très heureux, toute notre famille au Cameroun savent qu’elle a un joueur de l’équipe nationale en son sein et je préfère de loin jouer pour une équipe qui s’est qualifié à notre manière que pour celle qui a attendu la 116ème minute des barrages pour le faire (comme la France) . »