Gros sous, hélicoptère privé, garde du corps : tout a été dit ou presque sur l’étonnant transfert de Samuel Eto’o (30 ans) à Anzhi. Le quotidien sportif italien La Gazzetta dello Sport a préféré se concentrer sur les sensations de l’international camerounais sur et en dehors du pré depuis son arrivée en Russie. Et pour l’instant, l’ancien pensionnaire de l’Inter Milan ne regrette pas son choix. ‘Je suis heureux de mon choix : même si je n’avais jamais pensé venir un jour dans cette partie du monde. Voir du pays vous offre de nouvelles perspectives’, a-t-il lancé, philosophe.
Il faut dire que sa description des entraînements a de quoi faire sourire. ‘Tous les étrangers ont un interprète personnel et quand le coach explique un exercice à l’entraînement, il y en a parfois 6 ou 7 qui entrent sur le terrain. C’est très drôle’, a-t-il raconté, remerciant par ailleurs le public pour son soutien. ‘Le stade est tout petit. Un peu comme celui de Cesena, mais l’ambiance est très, très chaude’, a-t-il expliqué. Mais si les conditions sont un peu spéciales, le jeu lui reste globalement très proche de ce qu’il a connu jusqu’ici.
‘C’est un football différent, mais pas tant que ça. Je prends beaucoup de coups, d’autant plus que je joue souvent dos au but, mais pour moi, c’est la même histoire partout. On m’a mis des coups partout où j’ai joué’, a-t-il indiqué. Son adaptation ayant été assez rapide (2 buts en 4 apparitions toutes compétitions confondues), le natif de Nkon espère pouvoir atteindre l’objectif qu’il s’est fixé en s’envolant pour le Daguestan : qualifier Anzhi pour la Ligue des Champions dans les trois ans. ‘J’espère que je jouerai la Ligue des Champions l’an prochain. Je ne dis jamais jamais. Et si j’ai signé trois ans, c’est parce que le projet d’Anzhi est sur le long terme’, a-t-il rappelé une nouvelle fois.
Actuellement à 7 points des places qualificatives pour la C1, Samuel Eto’o va devoir carburer lors des 6 journées restantes pour atteindre son but dès sa première saison. Histoire que tout le monde oublie les à-côtés de son transfert pour se concentrer sur l’essentiel : le jeu.