L’international camerounais a récemment trouvé un accord avec son ancien club du portugal, le FC Porto, pour rejoindre la mégalopôle d’Istanbul en Turquie et le Besijtas. Il lui restait encore une année de contrat à faire avec le champion en titre du Portugal et cela était estimé à plus de 3,5 millions d’Euros. Mais depuis plusieurs mois et son retour sur les terrains de jeu, il n’avait plus droit au chapitre. Il est ainsi passé d’attaquant numéro un et joueur indispensable à celui de complément d’effectif. Il n’aurait d’ailleurs pas été inscrit sur la fiche des joueurs admis à jouer les compétitions européennes cette saison.
Malgré ses blessures à repétition, « Abou » reste très confiant en ses capacités. Si plusieurs clubs ont été effrayés par ses blessures graves à répétition, le joueur sait qu’il va rebondir. Il ne demande d’ailleurs pas grand’chose mais que l’on lui donne la chance de faire ce qu’il sait faire, c’est-à-dire jouer au ballon.
S’il s’est engagé avec le club turc, c’est à coût nul pour ce club mythique qui n’a accepté de ne prendre aucun risque sur le joueur. Aboubakar a accepté des conditions draconniennes pour faire partie de cet effectif. Financièrement, selon ce que disent les milieux du football turcs, c’est un saut en parachute sans aucune assurance.
Pour autant, le joueur a été marqué par l’exceptionnel accueil de son premier passage dans le club. Il a d’ailleurs fait une confidence par rapport à son contrat : en cas de blessure ou de rechute, le club a la liberté de résilier son contrat. C’est tout dire. Aboubakar Vincent a tout sacrifié pour s’engager avec Besiktas tel qu’il explique lui-même :
“J’avais eu une histoire assez courte ici. Je suis de retour pour écrire l’autre partie de l’histoire entamée il y a quelques années. Je n’avais plus joué depuis quelques temps, mais maintenant je suis en forme. J’avais plusieurs offres, j’ai préféré Besiktas parce que c’est ma maison(…) En cas de rechute, il est prévu que le club peut résilier mon contrat”.
» J’ai besoin de temps pour revenir à mon ancienne forme. Je suis spirituellement prêt à relever le défi « .