Devenu un élément important du dispositif défensif de l’Espérance de Tunis, le Camerounais Yaya Banana livre à Footafrica365.fr ses impressions après la victoire des Sang et Or en finale de la Ligue des Champions Orange.
Yaya, comment la victoire a-t-elle été célébrée du côté de la Tunisie, et précisément dans le fief de l’Espérance sportive de Tunis ?
Là, c’est la joie totale parce que ça fait 17 ans que le club court derrière ce prestigieux trophée. Dieu merci, la journée de ce samedi 12 novembre reste une journée vraiment historique. Toute la Tunisie est fière de ce sacre, parce que c’est bien de jouer la finale et c’est très important de la remporter.
Il y avait pas mal de favoris à l’instar d’Enyimba du Nigeria Qu’est-ce qui a permis à l’EST de faire la différence ?
La différence c’est que l’on a de jeunes joueurs qui sont solidaires dans le jeu, on est ensemble depuis deux-trois ans. Après avoir réalisé le doublé Championnat et Coupe sur le plan national, on s’est dit qu’il fallait tout faire pour remporter la Ligue des Champions afin de boucler une saison sans faute. C’est donc cette solidarité qui nous a poussé jusqu’au bout.
Vous faites partie des artisans de ce sacre de l’EST. Comment se présente votre avenir au sein du champion tunisien ?
C’est bien de gagner. Il y a aussi la Coupe du monde des clubs qui nous attend en décembre au Japon. Je veux y être. C’est après que je vais réfléchir sur mon avenir professionnel qui pourrait se faire soit en Europe soit toujours ici en Afrique. Je serai fixé plus tard.
Cette saison sportive semble être la vôtre : participation aux phases finales de la CAN et du Mondial juniors, vainqueur des deux titres majeurs en Tunisie, champion d’Afrique et pour tout couronner, une convocation pour la première fois en sélection fanion de votre pays, le Cameroun. Il y a de quoi être plus qu’heureux, non ?
Franchement, l’année 2011 m’a beaucoup souri, elle est historique pour moi. Tout joueur rêve de ce parcours. Ça fait vraiment plaisir d’avoir une aussi grande chance. Je tiens à remercier le bon Dieu, je suis fier de moi.
Parlant de votre carrière sportive, vous partez d’où, depuis vos débuts avant l’arrivée à l’Espérance de Tunis ?
J’ai été formé durant une année par Diable Rouge de Maroua (chef lieu de la région Extrême-nord Cameroun, NDLR). Par la suite, j’ai rejoint l’équipe du Achille FC de Yaoundé où j’ai passé deux ans. C‘est en 2009 que j’ai rejoint l’Espérance de Tunis. Pour l’instant tout va bien, je suis content de mon parcours.
Propos recueillis par Paul Nana