Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a mis fin à la guerre des Canons. Des quatre factions qui s’opposaient, une seule a reçu l’onction de « Jack Pauer » : le Canon SAOS créé en 2011 et affilié ce lundi à la Lfpc. Lors d’une réunion ce soir avec toute la grande famille Kpa Kpum, Tsimi Evouna s’est félicité du calme qui s’est installé au sein du club. Pour lui, c’était un devoir d’intervenir.
Que retenir au sortir de cette réunion avec les différentes factions du Canon de Yaoundé ?
C’était un devoir de m’en tenir aux déclarations des uns et des autres. Et je suis content parce que la paix est revenue dans la maison Canon. Il est temps que les acteurs se mettent sur le terrain.
Est-ce que vous avez l’impression qu’il y a de la sincérité dans les déclarations qui vous été faites, puisque ce n’est pas la première fois qu’on arrive à cette situation ?
On ne sait jamais ce que les uns et les autres cachent dans leurs cœurs. C’est pourquoi j’ai demandé que le ministre Edzoa aille voir le président de la Ligue, le Général Semengue afin d’affilier le club. C’est chose faite. Il était question qu’il me montre cette affiliation, ainsi que la composition de l’équipe dirigeante du Canon. C’est moi qui gère la ville, donc il était important que j’organise cette réunion au lieu d’attendre le dernier moment. Il faut que je sois capable de prendre les devants, de mettre les uns et les autres devant leurs responsabilités.
Et aussi taper du poing sur la table ?
Ce n’est pas ce qui me manque. Quand il faut taper du poing sur la table, je le fais. Mais il faut également être capable d’anticiper. C’est pourquoi ça m’intéressait de voir ces documents (la copie de l’affiliation, et la liste de l’équipe dirigeante, Ndlr.). Il fallait réagir au bon moment, de peur qu’on ne puisse plus recoller tous les morceaux.
Est-ce que vous allez continuer à soutenir cette équipe, avec les assurances qui vont été données ?
Je ne vais pas attendre les assurances des uns et des autres pour soutenir le Canon. C’est l’une de nos équipes phares qu’il nous reste à Yaoundé. Ce n’est pas la première fois que je réunis ses membres autour de la même table.
Propos recueillis par Arthur Wandji