Le nouvel entraîneur des Lions Indomptables s’est exprimé pour la première fois sur sa nomination ce jeudi, après avoir signé un contrat de 2 ans. L’air visiblement sûr de lui et de ses compétences, le tacticien belge assure être capable de relever le défi qui l’attend au Cameroun. « Je n’ai pas peur, je suis un habitué de la pression », dit-il.
Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler au poste de sélectionneur national de l’équipe fanion du Cameroun ?
J’ai toujours été fasciné par le football africain, précisément par celui de ce pays le Cameroun. Parce que c’est un pays qui a une grande histoire de football, un pays qui a participé à plusieurs Coupes du monde et qui a gagné plusieurs Coupes d’Afrique. Un pays qui toujours eu de très bons joueurs. Je pense que pour un sélectionneur, c’est normal d’émettre le vœu de pouvoir travailler avec des joueurs pareils. Le Cameroun a une option de participer à la CAN 2017 et à la Coupe du monde en 2018. Je trouve une très grande motivation à participer à ces deux tournois. Et donc en perspective, la seule chose à faire c’est d’accepter le poste de sélectionneur des Lions Indomptables.
Mon expérience, vous la connaissez. C’est vrai que c’est la première fois que je vais entraîner une équipe nationale. Ce n’est peut-être pas évident, mais dans la vie tout commence une première fois. Toute chose a un début dans la vie. Ce n’est pas parce que c’est la première fois que ce sera mauvais. Tous les grands entraîneurs, Mourinho, Van Gaal et d’autres ont commencé quelque part un jour. Et ils ne se sont jamais dit que c’est joué d’avance. Ce sont les résultats qui vont parler. Moi, je n’ai pas du tout peur. J’ai accepté ce poste, et je vais tout faire pour atteindre les objectifs.
Et votre première évaluation aura lieu le 26 mars avec le match contre l’Afrique du Sud d’ailleurs. Avez-vous déjà pris la mesure des attentes des Camerounais vis-à-vis de ce match ?
Quand j’ai su que j’avais été retenu pour entraîner les Lions Indomptables du Cameroun, je me suis mis au travail. J’ai déjà regardé les deux derniers matchs contre le Niger. J’ai une idée de l’effectif avec lequel nous allons travailler. Nous allons faire un inventaire des meilleurs joueurs locaux. Je suis conscient que les deux matchs contre l’Afrique du Sud sont très importants pour la qualification. Mais une fois que ce sera joué, on va se mettre à la détection sur le plan local. Je n’ai pas peur du défi, je suis un habitué de pression.
Propos recueillis par Arthur Wandji