Nous avons rencontré le champion Olympique de Sydney à la fin de la rencontre qui mettait aux prises le SC Freiburg au MSV Duisburg. Match au sommet de la 7e journée de la Bundesliga 2. Serge Branco parle refait le match et repond volontier sur ses plans d’avenir qui passent par une bonne saison du côté de la Ruhrgebiet, ancien fief de l’industrie du charbon outre-rhin.
– Vos impressions après cette rencontre?
Déjà on a joué à l’exterieur, Fribourg est un concurrent durect pour la montée. On est très mal entré dans le match, en première mi-temps ils ont été plus mobile, on a encaissé un but sur une balle contrée, c’est comme ca le football, ils sont à domicile et ils sont plus motivés. Tout les reussis, en deuxième mi-temps on domine et on encaisse un but contre le cour du jeu. Ils ont mérité leur victoire surtout en première. En deuxième période on s’est ressaissi mais c’était trop tard.
– Qu’est ce qui vous a manqué ?
Ce qui nous a manqué c’est l’engagement. Dès la première minute il fallait s’engager sur tous les duels et tous les ballons. On est venu toujours avec une petite seconde de retard dans les duels en première mi-temps. En deuxième mi-temps on a rectifié le tir mais, mené à l’extérieur ce n’est pas toujours évident de revenir au score parceque l’adversaire joue sur contre. Je pense que dans l’ensemble ca été un très bon match de football. Les spectateurs étaient nombreux et content du spectacle livré par nous les acteurs.
– De la Russie en Allemagne, comment ca évolue dans votre nouveau club ?
Ca se passe bien. On n’est pas très loin du haut du tableau, avant cette journée on était 5e à 4 points du premier. Sur le plan personnel, j’ai pu gagner ma place de titulaire dans un effectif plétorique et ceci malgré 4 mois de tracaceries juridiques avec mon ancien club qui refusait de me libérer. J’ai fait près de 4 mois sans être dans la haute compétition et chaque jour je m’améliore de plus en plus. C’est déjà bien comme j’ai gagné ma place de titulaire dans une équipe où la concurrence est très forte. Ca prouve que je n’ai pas baissé les bras et que je continue toujours à travailler.
– Pourquoi avoir choisi de revenir en Allemagne ?
L’Allemagne parce que ma famille y réside. Ca fait très longtemps que je suis ici. C’est un pays où j’ai eu beucoup de succès notamment à Francfort et à Stuttgart. Je suis passé par l’Angleterre et ca n’a pas été vraiment ça. Comme mes enfants vivent et vont à l’école ici, après mes problèmes en Russie j’ai preferé revenir â côté de ma famille pour éviter les longs voyages et pouvoir me relancer.
– Vos objectifs sur cette saison ?
Ce n’est pas un hasard si j’ai preféré m’engager avec Duisburg. J’avais plusieurs propositions à Mayence, Koblenz, Greuther fürth … pour ne citer que ceux là mais, Duisburg est très ambitieux, ils veulent retrouver tout de suite la première division et ils ont les moyens pour celà. Le président est un amoureux du foot qui veut rapidement voir son équipe dans l’élite et, il met les moyens en jeu pour atteindre ses objectifs. J’espère que la montée va être effective et qu’on va retrouver rapidement la première division.
– Et le fait d’être trois Camerounais dans votre équipe …
Ca se passe très bien. Il y a Dorge qui est là, il est arrivé de la Hongrie et s’adapte petit à petit. Les deux championnats sont très diférents, il était deuxième meilleur buteur là bas et maintenant il est dans un championnat plus physique et plus tactique. Il se bat très bien dans notre système et je pense que la réussite va venir.
– Il a été appelé par Otto Pfister. Vous qui connaissez l’équipe nationale, lui avez-vous donné quelques conseils pour réssir rapidement ?
Je pense pas qu’il y a beaucoup de conseils à donner. Il faut rester soi-même, garder la même personalité d’avant la convocation pour mieux s’exprimer sur le terrain. Le danger consiste à penser qu’on est devenu ce qu’on n’est pas. Il faudrait qu’il continue à bosser comme il l’a fait jusque là et c’est par ce travail qu’il a été convoqué. C’est un joueur qui apprend et qui comprend beaucoup, j’espère qu’il va rester sur cette lancée parce qu’il a de l’avenir.
Stephen Sunou à Fribourg