C’est un joueur mature, serein et déterminé avec qui nous nous sommes entretenus en cette fin d’année 2003. Serge Branco n’a pas pris congé; il a décidé de rester en Allemagne pour continuer à s’entraîner et entretenir sa condition physique. L’athlète de 23 ans ne veut pas perdre sa belle forme, il veut être au top après la trêve hivernale: «le haut niveau nous attend, nous sommes engagé sur tous les fronts» dit-il. Au menu: Champions league, le titre en championnat d’Allemagne, coupe d’Allemagne, etc. Vous l’avez compris, le champion olympique ne va pas chômer, son club Stuttgart fait partie de l’élite du football d’outre Rhin. Pourtant ce menu n’est guère costaud pour satisfaire l’appétit du lion affamé, qui n’attend que l’occasion pour rugir. BRANCO! Mais qui est-ce vraiment?… Surprises.
Camfoot.com: Bonjour Branco, comment ça va?
Branco: Ça va très bien merci.
Camfoot.com: Comment peux-tu te présenter aux amateurs du football camerounais?
Branco: Je me définis comme un jeune camerounais qui a toujours rêvé de jouer dans les plus grands clubs européens. Je suis également un footballeur qui n’est pas reconnu ou peu connu dans son pays parce que j’avais quitté le Cameroun assez jeune. Heureusement, quand on s’est rendu compte en 1999 que j’étais camerounais, on m’a convoqué et j’ai pu contribuer au sacre olympique un an plus tard en Australie.
Camfoot.com: Cette épopée des JO est-elle le vrai point de départ de ta carrière?
Branco: En effet, le titre olympique a complètement lancé ma carrière puisqu’au retour des JO toute l’Allemagne me voulait. J’ai reçu 8 offres fermes de différents clubs de la Bundesliga 1, alors que j’évoluais en division 3 à Braunschweig. J’avais alors choisi Frankfurt parce qu’il y avait un coach qui me voulait plus que d’autres: Felix Magath, mon actuel entraîneur à Stuttgart.
Camfoot.com: Si on revient à tes débuts, combien de temps et où est-ce que tu as joué au Cameroun?
Branco: Au Cameroun, je n’ai pratiquement pas joué dans un club car j’étais à l’école des brasseries de Douala où sont passés les Éto’o, Womé, Olembé etc…
Camfoot.com: Pourtant, on peut lire dans ton C.V. que tu es passé par l’Unisport de Bafang…
Branco: Après mon diplôme dans cette école, je suis venu en Angleterre comme chaque vacances car ma famille y est basée depuis toujours. Entre-temps, un de mes oncles avait été élu vice-président de l’Unisport. Comme homme affaire, il m’a amené avec lui à Bafang lors de son passage en Europe. J’ai fais 2 mois là-bas sans pouvoir jouer car les dirigeants avaient oublié de faire ma licence à temps; mon oncle était toujours en voyage en Europe. Ils m’ont finalement donnée la licence à la place de quelqu’un d’autre mais, il était un peu tard. Ainsi, j’y ai joué à peine une demi saison avant de retourner en Europe.
Camfoot.com: Pourquoi avoir choisi l’Allemagne à cette époque?
Branco: Au départ, je n’ai pas choisi l’Allemagne. Je vivais chez ma grande sœur à Londres et je jouais avec les jeunes de Cristal Palace (moins de 17 ans). Lors d’un tournoi des jeunes en Allemagne, nous sommes arrivés en finale face au FC Nuremberg (dont le coach était Magath). A la fin du tournoi, il m’a demandé de rester avec son groupe parce qu’il avait apprécié ma performance et mes qualités. C’est ainsi qu’en 1997, j’ai intégré les juniors de Nuremberg tout en m’entraînant avec les professionnels. Malheureusement, au bout de 6 mois, Magath avait été remercié. Après un passage en division 4 dans un club de Berlin, je rejoins Braunschweig en D2 puis D3; on parle de 1998-1999.
« Papa Guyanais et enfance à Ngaoundéré… »
Camfoot.com: L’adaptation en Allemagne fut-elle difficile, loin des réalités camerounaises?
Branco: Pas vraiment, parce que j’avais quant même du vécu en Europe. Il faut préciser que ma mère m’avait ramené au Cameroun à l’âge 3 ans. Nous étions installé à Ngaoundéré où j’ai grandi et étudié. D’ailleurs j’ai un ami d’enfance ici en Allemgne qui n’est autre que Idrissou qui joue à Hanovre: nous sommes comme des frères. On a fait l’école franco-arabe au primaire ensemble, ainsi que 6ème et 5ème au secondaire toujours à Ngaoundéré. Il m’a ainsi rejoint en Allemagne quelques années plus tard.
Camfoot.com: Ainsi tu es né à l’étranger sous une autre citoyenneté?
Branco: Oui, je suis né en France, d’une mère camerounaise et d’un père Guyanais que je n’ai pas connu. D’ailleurs, ce n’est qu’après les JO de 2000 que je l’ai connu. Finalement, les jeux olympiques ont été pour moi un tournant majeur dans ma vie; que ce soit au plan sportif ou personnel, j’en suis ressorti très émancipé.
Camfoot.com: Justement, si on revient brièvement sur les JO, comment s’est passée ta sélection?
Branco: Tout est parti de mon oncle dont j’ai fait mention plus tôt. Lors d’un de ses voyages d’affaire en Europe, il ma fait comprendre après avoir vu mes matchs que je pouvais facilement prétendre à une sélection des jeunes au Cameroun. J’étais un peu surpris car j’avais 19 ans et je n’avais jamais été dans une sélection des jeunes. Il est rentré au pays avec deux cassettes de mes matchs qu’il a montré à Jean-Paul Akono. Ce dernier lui a dit que si je jouais vraiment comme je le fais dans les vidéos, dans 5 ans au plus, je devrais être le meilleur camerounais à mon poste. Quelques semaines plus tard, mon téléphone a sonné: il me convoquait pour un 1er stage d’une semaine avec les espoirs. Et après le stage, il m’avait retenu en disant que je l’avais largement convaincu. J’y suis donc resté jusqu’aux jeux olympiques, avec la suite que vous savez.
Camfoot.com: Tu portes le nom « Branco » sur le maillot… Curieux comme nom camerounais non?
Branco: C’est mon nom: je m’appelle Serge BRANCO à l’origine, avant que mes parents ne divorcent. D’autres m’appellent Namekong, ça revient au même pour moi. Mais à l’origine Namekong est été ajouté plus tard. Sans vouloir rentrer dans les détails, Il faut comprendre que ma mère m’avait ramené au pays sous le coup d’un divorce, avec tout ce que ça implique comme problème administratif. Je ne voudrai pas m’étaler ici sur la vie privé de mes parents.
Camfoot.com: Ton arrivée à Stuttgart n’est pas due au hasard!
Branco: D’abord Magath, c’est un entraîneur assez connu en Allemagne pour son exigence dans le travail (on l’appelle d’ailleurs « Papa dictateur »). C’est un entraîneur très difficile qui demande beaucoup à ses joueurs… Comme je le disais tantôt, on s’est connu à l’époque à Nuremberg en équipe de jeunes, puis à Frankfurt. D’ailleurs, quand j’ai rejoins cette équipe après les JO, ils étaient reléguables. Dès mon arrivée, nous avons aligné des victoires… Je me souviens qu’on parlait de champions league vers la fin du championnat. Malheureusement, Magath quitta Frankfurt l’année suivante à cause de la relégation en D2. Depuis ce temps, il essayait chaque saison de m’enrôler sans succès car Frankfurt demandait trop d’argent.
Camfoot.com: Avais-tu d’autres options que Stuttgart?
Branco: Oui, j’étais presque sur le point de m’engager en Angleterre. Magath me voulait mais il fallait tomber d’accord sur tous les points. On était d’accord sur le plan sportif mais les choses ont traîné à cause de l’entente financière.
Camfoot.com: Avant Stuttgart, tu étais à Frankfurt, où tu as connu toutes sortes de d’aventures…
Branco: Ma première saison en D1 avec Frankfurt fut très belle. Puis il y a eut la descente en 2ème division l’année suivante. Les dirigeants ont décidé de me garder alors que j’étais sollicité par d’autres clubs de D1. Frankfurt promettait de me relâcher si l’équipe ne me remontait pas l’année suivante. Malheureusement, ils n’ont pas tenu parole car l’équipe n’est pas remontée tout de suite… C’est à partir de ce moment que les problèmes ont commencé. Il fallait que je parte, mais ils refusaient de me libérer. Mes dirigeants m’ont alors étiqueté comme un joueur têtu et difficile à vivre. Ceci a rendu mon transfert difficile, surtout en Allemagne, même chose avec les lions qui ne pouvait retenir un joueur en conflit avec son club et qui ne joue pas.
Camfoot.com: Aujourd’hui, ça marche bien avec Stuttgart et Magath?
Branco: Oui, nous avons eu un début de saison très bon. Nous avons une équipe très jeune dont la moyenne d’âge est de 23 ans. L’équipe est présente sur tous les fronts et nous sommes qualifiés pour la seconde phase de la Champions league. Les matchs s’enchaînent tous les trois jours, ce qui veut dire plus de compétition et moins d’entraînement. J’aime ce rythme! Dieu seul sait combien l’entraîneur Magath est exigeant, que ce soit à l’entraînement ou durant les matchs, ça ne rigole pas. Il n’y a aucune équipe en Allemagne qui fonctionne comme lui.
Camfoot.com: Pourquoi c’est si dur chez lui?
Branco: D’abord, le stage avant la saison est très exigent et rigoureux: c’est terrible! Et moi, je n’ai intégré le groupe que quelques semaines après la reprise du championnat. Vous comprenez que les autres avaient une longueur d’avance sur moi… Donc, il a fallu que je retrouve la condition physique du groupe avant de prétendre à une quelconque place… Imaginez le travail qu’il m’a demandé de faire… Mais l’entraîneur m’a aussi dit : « je crois en toi et il faut tu croies aussi en toi ». J’ai perdu les 4 kilos de surplus que j’avais accumulé de mes 4 mois d’inactivité et j’ai travaillé fort; et voilà le résultat qui commence à tomber… D’ailleurs, j’ai signifié au club que je ne prenais pas de trêve pendant les fêtes de fin d’année; je me suis concocté un programme personnel en accord avec le club et le préparateur physique, pour garder ma forme en vue de la phase de retour.
Camfoot.com: Pendant le premier match perdu en championnat contre Munich (mi-décembre), que t’a dit Magath quand il t’a fait rentrer à la 74ème après le but de Makaay?
Branco: « Vas-y sur ton côté gauche, rappelle-toi qu’il y a 2 ans, ici à Munich, nous avons battu le Bayern 2-0 et tu étais l’homme du match ». Et c’est vrai que j’avais réalisé un match géant, c’était avec Frankfurt. Là nous perdons 1-0 face au Bayern pourtant nous avions dominé le match pendant les 90 min. Mais c’est une équipe très rusée le Bayern.
Camfoot.com: Tu joues de plus en plus et notamment en champions league, penses-tu avoir rattrapé ton retard de préparation de début de saison?
Branco: Mon jeu demande un certain niveau de forme physique parce que sur ma ligne gauche, je fais l’aller-retour; donc je fais le balayage derrière et devant. En fait, je suis assez polyvalent puisque je joue demi-défensif, milieu-gauche ou défenseur gauche. Il n’y a pas mieux qu’un coach qui vous connaisse bien et qui sait exactement comment vous utiliser. Magath sait quand m’utiliser demi axial défensif, ou sur le couloir. Donc, j’ai retrouvé ma condition physique ainsi que mon jeu: cela se sent en match mais aussi aux entraînements. J’ai presque le regret que la trêve intervienne.
Camfoot.com: En champions league, vous vous retrouvez dans le même groupe que Chelsea, ça va être difficile?
Branco: Je suis vraiment très content parce que je retrouve Geremi et en plus, Londres… Je crois que ça va être serré, car ils ont renforcé l’équipe à coup de millions avec de grandes vedettes. Cependant, au niveau collectif, nous n’avons rien à envier à Chelsea. Nous croyons à notre chance et, ce n’est pas pour rien que nous avons battu Manchester United à domicile.
Camfoot.com: Quels sont les termes de ton contrat à Stuttgart?
Branco: J’ai signé un contrat de un an avec une option de 3 ans, et mon vœu est d’y rester pour les 3 prochaines saisons. On en parlera le moment venu mais je crois que jusqu’à présent tout se passe bien.
«« Les Lions, c’est une fierté pour moi… »
« Mon souhait le plus cher est que voir le Cameroun rester au top, avec ou sans moi… »
Camfoot.com: Que représentent les Lions Indomptables pour toi aujourd’hui?
Branco: Les Lions, c’est une fierté pour moi: partout où je passe les médias allemands parlent de moi toujours comme « international camerounais » malgré mes mises au point pour leur faire comprendre que je ne suis pas actuellement du groupe des Lions… Je suis bien reconnu en Allemagne, je ne peux vous le cacher, grâce aux Lions et à la performance réalisée aux JO.
Camfoot.com: C’est peut-être la rançon de la gloire?
Branco: Peut-être… Mon souhait le plus cher est que voir le Cameroun rester au top, avec ou sans moi. Ma carrière, je la fais en club ici en Allemagne où je suis bien connu, Dieu merci. Au Cameroun, je suis beaucoup moins reconnu (sinon pas à ma juste valeur). Ce que j’apprécie dans l’équipe du Cameroun, c’est cette capacité de rajeunir l’équipe et de garder l’âme du « Lion indomptable ». Lorsque vous mettez le maillot du Cameroun sur vous, vous devez vraiment indomptable. C’est comme un envoûtement. J’en ai discuté récemment avec Éric Djemba lors de notre match contre Manchester. Il me confirmait qu’il y avait une ambiance formidable et que les jeunes sont bien intégrés. J’espère qu’ils continueront dans cette lancée lors de la Can2004, et que les anciens les encadreront pour leur permettre de bien performer.
Camfoot.com: Certaines informations nous indiquent qu’il y aurait des raisons non sportives à ta mise à l’écart des lions…
Branco: Je ne sais pas sincèrement, il y a un bout que je ne suis pas allé au Cameroun. Je pense cependant que le problème est d’ordre sportif et relié au différend que j’ai vécu dans mon ancien club de Frankfurt. Le bras de fer que j’avais eu avec cette équipe ne me permettait pas d’être régulier sur le terrain. A partir de là, l’entraîneur Schaeffer ne pouvait me convoquer; il me l’a signifié avec raison. Vous savez qu’il vit en Allemagne, à 50km de Stuttgart (Karlsruhe), connaît bien ce qui s’y passe. Je l’ai encore eu au téléphone il n’y a pas longtemps, il a tenu à me féliciter pour ma signature à Stuttgart. Ce fut d’ailleurs le première personne à m’appeler…vous vous rendez compte! Il m’a dit qu’il était heureux que je me retrouve là où je devrais être.
Camfoot.com: Et les différends avec Thomas Nkono?
Branco: J’ai entendu parler d’histoires d’argent et de voiture… Vous savez, les gens peuvent raconter toutes sortes de choses mais je ne m’en préoccupe pas beaucoup. J’ai connu « Tommy » en équipe nationale, c’est un grand Monsieur du football africain et mondial que j’admire et respecte beaucoup. Je n’ai aucun problème avec lui.
« …Mon meilleur poste c’est d’être sur le terrain. »
Camfoot.com: Ta qualité première sur le terrain?
Branco: La volonté de gagner, l’engagement.
Camfoot.com: Ton meilleur poste?
Branco: Tantôt, je disais qu’on me faisait jouer sur le couloir gauche ou milieu de terrain. Je suis encore jeune et je souhaite d’abord jouer. Ainsi, mon meilleur poste c’est d’être sur le terrain.
Camfoot.com: Qu’est-ce que tu aimerais améliorer dans ton jeu?
Branco: Apporter plus d’influence sur le jeu de mon équipe.
Camfoot.com: Est-ce que l’Allemagne est un bon pays pour un jeune footballeur africain?
Branco: Venir très tôt et très jeune comme je l’ai fait est une bonne chose. Ceci permet de bien connaître le système et surtout, les championnats des jeunes de moins de 17 ans, la 3 et la 4ème division. J’ai connu plusieurs joueurs africains qui ont échoué en Allemagne tout simplement parce qu’ils ne maîtrisaient pas l’environnement et la langue. Il faut tout faire pour bien échanger avec ses coéquipiers, ce qui demande de maîtriser très vite la langue.
Camfoot.com: Quel rapport as-tu avec les autres joueurs camerounais d’Allemagne comme Mettomo, Kalla, Tchato etc…
Branco: Mettomo, c’est un grand pote et on s’appelle régulièrement. Quand il est venu se soigner récemment à Karlsruhe, on passait toutes les soirées ensemble. En Angleterre, on se voyait régulièrement. Depuis le match contre Bochum, j’ai rencontré Kalla, on s’est échangé nos numéros et on s’appelle aussi. C’est quelqu’un de très sympathique, qui a beaucoup d’expérience. Bill (Tchato), j’ai eu ses coordonnées grâce à Mettomo. Il y a évidemment Idrissou, mon ami d’enfance avec qui j’ai des des relations très étroites.
Camfoot.com: Tu as fait l’école franco-arabe, es-tu croyant finalement?
Branco: Ma mère est musulmane puisqu’elle a grandi dans le nord à Garoua et Ngaoundéré chez des parents nordistes, mais ses propres parents sont de Bafang dans l’ouest. J’ai quitté Ngaoundéré à 13 ans pour l’école des Brasseries de Douala, mais j’ai gardé la tradition et culture du nord qui m’est plus naturel.
Camfoot.com: Ton passe-temps favori en dehors du foot?
Branco: Les films et la musique. J’adore la musique africaine pure comme celle de Richard Bona, Manu Dibango, Dony Eldwood.
Camfoot.com: De confession musulmane, de père Guyanais, réside à Londres et joue en Allemagne, tu es finalement un cocktail de culture…
Branco: (Rire…) Que voulez-vous le destin l’a voulu ainsi, et je l’assume bien. Je m’y sens à l’aise dans cette mosaïque culturelle.
Camfoot.com: Le nouveau look en fait aussi partie?
Branco: (Rire…) Oui, j’ai laissé tomber les dread-locked pour les cheveux courts et teints, après la naissance de ma fille Aïcha (2 ans); c’est aussi un signe extérieur de renaissance après mon contrat avec Stuttgart.
Camfoot.com: Un dernier mot ?
Branco: J’ai eu l’occasion de regarder la finale et demi-finale de la Coupe des Confédérations. Et je voudrai dire que j’ai connu de près Marc-Vivien Foé, qui nous a quitté brutalement pendant cette compétition. Je n’ai pas de mot pour décrire le désarroi dans lequel j’étais… (Silence). Je n’ai pas eu l’occasion d’assister aux différents matchs organisés en sa mémoire, n’étant pas appelé en équipe nationale… Cette disparition m’a touché au plus profond de moi et il faudra beaucoup de temps pour effacer cette perte car Marco était si humble: un sacré joueur!.. Je souhaite beaucoup de courage à sa femme et sa famille.
Mon dernier mot va aux lions à qui je souhaite bonne chance durant cette Can 2004. J’ai confiance que les gars pourront remporter le trophée pour Marco. Bonne année à tous!
Propos recueillis par: ER. Lowe & S. Sunou