Le nouvel entraîneur-sélectionneur de l’équipe nationale amateur du Cameroun revient sur sa nomination, parle de sa détermination à relever les défis qui l’attendent et sa possible collaboration avec Hugo Broos, son ancien coach à Trabzonspor, aujourd’hui entraîneur des Lions A.
Comment réagissez-vous à votre nomination au poste d’entraîneur des Lions amateurs du Cameroun ?
Je suis très satisfait. Ça fait plaisir d’avoir le poste d’entraîneur de l’antichambre de la sélection fanion de mon pays. Le moment est peut-être venu pour moi de parler le langage foot, tel que j’ai toujours souhaité le faire. C’est un très bon challenge.
Est-ce à dire qu’on vous verra dans tous les stades du pays dans les prochains jours ?
Effectivement. C’est la première mission qui m’attend. Etant l’entraîneur-sélectionneur de l’équipe locale, il m’incombe de sillonner les stades du pays pour prendre des informations sur les meilleurs joueurs du championnat susceptibles d’aider notre pays à remporter des victoires.
Vous vous sentez capable de relever ce défi ?
Je suis un homme de défi. J’aime les défis, mais il faut que je sois accompagné dans cette tâche. On peut avoir de la détermination, mais il faut du suivi. Il faut déjà dresser un programme, afin que je puisse aboutir au résultat attendu.
Votre premier challenge sera la Coupe de la Cémac. Une idée de ce qui pourrait vous attendre à cette compétition ?
Je connais bien cette compétition. Tout comme le CHAN. Ce sont des compétitions qui sont très intéressantes, parce qu’avant on ne voyait pas l’ampleur de ces tournois pour nos joueurs locaux. Mais aujourd’hui, on a vu la RDC briller, la manière avec laquelle les joueurs de ce pays se sont comportés au dernier CHAN, l’impact de leur retour victorieux etc. Je pense qu’au Cameroun, nous allons nous mettre dans les mêmes conditions, parce c’est cette équipe qui devra fournir les joueurs de l’équipe fanion de demain. Quand on regarde l’histoire du football camerounais, on se rend compte qu’avant il y avait plus de joueurs locaux et des professionnels qui complétaient. Aujourd’hui, c’est le contraire. Je ne remets pas en question les performances des professionnels, mais il faudrait qu’on prenne les joueurs locaux un peu plus au sérieux, qu’on leur donne la possibilité de jouer aussi pour l’équipe A.
Avez-vous l’intention de servir de bras séculier à Hugo Broos, le sélectionneur de l’équipe nationale fanion ?
Hugo Broos je le connais. Je pense que nous pouvons travailler main dans la main. J’ai été son capitaine à Trabzonspor, je connais ses méthodes de travail et je pense que dans ma position d’entraîneur des Lions A’ je ne peux que l’aider si l’occasion se présente. Maintenant que je suis basé au Cameroun, j’ai un travail qui devrait consister à l’appuyer dans ses missions.
Entretien mené par Arthur Wandji