Le gardien de buts d’Unisport du Haut-Nkam, Homme du match de la dernière finale de la coupe du Cameroun, exprime son désarroi dans l’attente de son trophée et sa prime d’un million de francs du sponsor Mtn.
Que faites-vous à Yaoundé en ce moment, alors que votre équipe prépare le début de la saison à Bafang ?
Si je suis encore à Yaoundé, c’est que j’attends, si un coup de fil peut tomber, pour m’indiquer que je dois recevoir ma prime et le trophée de l’Homme du match de la dernière finale de coupe du Cameroun. Après cela je vais descendre à Bafang pour reprendre les entraînements.
Que vous a-t-on dit depuis que vous avez été désigné comme Homme du match de la 53ème édition de la coupe du Cameroun de football ?
Rien du tout. On m’a simplement demandé de rester en attente.
Comment vivez-vous cette situation, quand on sait qu’il est de tradition qu’au lendemain de la finale, l’Homme du match reçoit immédiatement sa prime dans une cérémonie qu’organise le sponsor ?
On m’a fait savoir que cette cérémonie devait avoir lieu après les fêtes. Et depuis la fin des fêtes, je n’ai pas encore reçu un coup de fil. Je reste patient, sans pression.
Comment cela se passe au quartier avec vos amis qui viennent vous féliciter ?
Sans vous mentir, je ne sors pas. Je suis confiné à la maison, parce que dès que je mets le nez dehors, on me dérange. Les amis disent que je suis chiche. Que j’ai été Homme du match avec la prime qui s’en est suivie et je mange seul.
Que représente encore cette finale pour vous aujourd’hui ?
Elle est gravée dans ma mémoire, parce que c’était la première fois pour moi de disputer un match de ce niveau. Sortir d’une équipe de la ligue départementale du Mfoundi, jouer en première division et disputer une finale de coupe du Cameroun en la remportant, c’est extraordinaire pour moi. Je ne peux dire que merci au Seigneur.
Propos recueillis par A.T.