Grand espoir du football camerounais et pisté depuis longtemps par Pierre Dréossi, Goerges Mandjeck a choisi le Stade Rennais F.C. pour progresser, notamment sur les conseils de Stéphane Mbia. Entretien.
Georges, tu reviens tout juste de vacances après avoir participé à la Coupe du Monde. Quelles sont tes premières impressions du club ?
Je suis très content d’être là. Le groupe m’a très bien accueilli. Tout se passe vraiment bien et j’ai hâte de continuer à travailler avec le groupe pour faire une très une grande saison.
As-tu déjà discuté avec le coach ou certains joueurs ?
Oui, même avant d’arriver, j’ai discuté avec Stéphane (Mbia). J’ai parlé avec le coach. C’est avec le temps que l’on va essayer de se familiariser.
Tu as parlé avec Stéphane Mbia donc, que t’a t-il dit sur le club ?
Il m’a dit que Rennes est un bon club, qu’il faut être sérieux et travailleur. C’est un bon club de transition. Il a passé de très bons moments ici et aujourd’hui il a la chance d’être à Marseille qui est un grand club.
Tu viens du championnat allemand et tu disais que le championnat de France était ta priorité, le Stade Rennais F.C. en particulier, pourquoi ?
Le Stade Rennais est un club que je connais depuis très longtemps. Je regardais leurs matchs à la télévision même étant petit. Je connais bien Stéphane et j’avais aussi un autre ami ici, Benjamin (Moukandjo). J’ai rencontré Pierre Dréossi il y a trois ans. Il souhaitait me faire venir à l’époque mais cela n’a pas pu se faire.
Cette saison va être celle de la confirmation pour toi ?
Oui c’est pour ça que j’ai choisi le Stade Rennais, pour moi c’est un défi. Cela m’a fait plaisir d’être sollicité par des grands clubs mais après je n’ai pas voulu me prendre la tête. J’avais envie de progresser donc j’ai choisi le Stade Rennais. Si je travail comme d’habitude, si je suis sérieux et volontaire, je pense que j’aurai ma place.
Comment perçois-tu le championnat de Ligue 1 comparé au championnat allemand ?
Je pense que le championnat de Ligue 1 est un peu plus tactique et rapide que la Bundesliga qui, elle, est plus dure sur l’homme.
Penses-tu que ton jeu est plus adapté à la Ligue 1 ?
Oui, mais si j’ai réussi à jouer en Allemagne il n’y a pas de raisons que je n’arrive pas à jouer en France. Il faut juste que je sois prêt physiquement et moralement. Et tout ira dans le bon sens.
Quel est ton vrai poste de prédilection ?
Je me sens bien quand je suis positionné en milieu défensif. Après je peux récupérer les ballons et jouer vers l’avant mais je n’aime pas jouer dos au but. Je préfère avoir une meilleure lecture du jeu.
La concurrence avec Alexander Tettey ou Fabien Lemoine ne te fait pas peur ?
Non, la concurrence est quelque chose de positif dans une équipe. Cela permet aux joueurs de se donner au maximum et c’est cela qui me plaît. Je n’ai pas signé pour une place de titulaire ici. Il faudra que je me batte corps et âme pour gagner ma place. Le plus important est que le coach trouve un bon noyau dur sur lequel s’appuyer, que j’en fasse partie ou pas.
Que retiens-tu de ton passage en Allemagne ?
J’ai de bons souvenirs avec Kaiserslautern l’année dernière quand nous avons remporté le championnat de deuxième division. Nous avons fait une très belle saison, c’est dommage que je ne puisse pas continuer avec eux.