De retour de la coupe d’Afrique militaire en Cote d’Ivoire mardi (Hier), nous avons tendu notre micro à Loïc Feudjou. Le natif de Douala après un mot sur la compétition, nous a évoqué son avenir professionnel.
Camfoot : Comment avez-vous vécu cette 8ème édition de la coupe d’Afrique militaire ?
Loïc Feudjou : J’ai vécu intensément toutes les rencontres. Tout s’est bien déroulé, excepté l’échec de la finale (défaite contre le mali 0 – 1). Nous sommes satisfaits. Car nous avons la conviction d’avoir donné le meilleur de nous durant tous nos matchs. Le petit moment de déconcentration que nous avions eu en finale nous a coûté cher.
Camfoot : Quelle leçon tirez-vous de ce tournoi ?
Loïc Feudjou : La leçon que je tire de cette compétition est qu’avoir un groupe solide, constitué de bons joueurs n’est pas la garantie pour engranger toutes les victoires. Il faut toujours rester performant et concentré. Tous les matchs joués doivent être pris au sérieux. Les victoires précédentes ne doivent pas vous influencer. Car les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas.
Camfoot : Votre sentiment après la distinction de meilleur gardien de la CAMFOOT ?
Loïc Feudjou : Je suis animé par beaucoup d’émotion. C’est une joie que je souhaite partager avec ma famille et mes amis. Je continuerai de travailler dur chaque jour, afin d’obtenir plusieurs autres récompenses.
Camfoot : Quelles sont vos ambitions pour la saison prochaine ?
Loïc Feudjou : Je vais continuer avec mon club (Coton sport de Garoua). Nous avons obtenu de nos encadreurs quelques jours de congés. Je profiterai de ces jours libres, pour mieux me reposer afin de recharger les batteries. Car je reprendrai les entraînements le 30 décembre.
Camfoot : Vous êtes à quel niveau avec le club anglais de Reading ?
Loïc Feudjou : Pour le moment je n’ai aucune information à ce sujet. C’est quand je vais m’installer que je causerai avec mon manager pour en savoir plus. Mais si jusqu’ici il ne m’a pas appelé, je suppose qu’il n’y a pas d’avancée dans les négociations. Je ne focalise pas mon attention sur cette piste. Je vais continuer de travailler dur en attendant le bon moment.
Entretien mené par James Kapnang