Victime d’une déchirure musculaire, le jeune international camerounais avait été contraint à déclarer forfait lors du précédent déplacement des lions à Skopje. Son retour à la compétition a coïncidé avec la victoire du stade Rennais sur Lens. Les bretons occupent désormais la deuxième place du classement à égalité de point avec Lille. Avant les trois prochaines rencontres qui s’annoncent déterminantes, Georges Mandjeck fait le point avec la rédaction de Camfoot.
Son sentiment après le retour gagnant contre Lens …
Je suis content de notre prestation contre Lens et de nos prestations jusqu’ici. Il faut juste qu’on continue de bosser, qu’on continue à croire à notre talent, à tout ce qu’on a fait depuis le début, je crois que d’ici la fin du championnat, on ne va pas le regretter et notre objectif aujourd’hui c’est d’être européen.
Et pourtant Antonetti refuse de parler du titre …
C’est vrai parce que nous sommes une équipe jeune, nous n’avons pas de pression, personne ne parle de nous, personne ne nous attend, c’est pour cela qu’on continu notre chemin, on prend les matchs comme ils viennent. On a nos objectifs aujourd’hui et on ne va pas le cacher; on veut rester dans le haut du tableau et on a les possibilités pour.
L’état d’esprit avant Montpellier, Marseille et Lyon …
On sait que tout va se jouer dans ces trois rencontres. Nous savons aussi que Montpellier est une équipe qui est difficile à jouer chez elle et, le plus important c’est de ne pas perdre et rentrer à la maison avec quelque chose. Contre Marseille, nous jouons quelques jours avant son match de ligue des champions, peut-être qu’ils vont faire tourner l’effectif et, il va falloir qu’on en profite. Le plus important est de nous concentrer sur notre jeu sur ce que nous avons souvent l’habitude de faire et c’est grâce à ça que nous allons réussir à continuer à prendre des points.
Le bilan de son parcours jusqu’ici
Je pense qu’il est jusqu’à présent positif. J’ai eu à jouer un nombre important de matchs. Certains comme titulaire et d’autres comme remplaçant. C’est ma première année en France, il ne faut pas oublier que l’équipe est jeune, il y a une très grande concurrence sur le terrain avec des jeunes internationaux français comme Yann Mvila que je respecte. Le coach sait ce que je suis capable de faire, il cherche à trouver un temps de jeu adéquat à chacun et si vous avez remarqué, notre onze de base essaye de changer chaque semaine pour que chacun prenne sa chance. J’ai eu la malchance de me blesser pour un mois mais là je suis de retour, j’ai joué contre Lens et ça va continuer comme ça.
Propos recueillis par Stephen Sunou