Nous avons rencontré l’international Camerounais avant son départ pour la sélection nationale où il sera actif du 26 Mai au 21 Juin prochain. Landry Nguemo revient sur sa saison et celle de la diaspora de ligue 1. Le sociétaire de l’AS Nancy pense que Lyon mérite son titre et que si on faisait appel à lui pour les prochains JO, il honorera sa sélection.
Camfoot.com: Déçu après la défaite contre Rennes?
Landry Nguemo: Biensur. On avait notre destin en main, on jouait pour la troisième place, malheureusement on n’a pas pu gagner. C’est une grosse déception mais, ça n’empêche en rien la belle saison qu’on a pu réaliser.
Camfoot.com: On a l’impression que beaucoup de personnes ne voulaient pas que Nancy représente la France en C1. Est-ce que cette pensée a quelque chose à voir avec vos performances ou alors la dimension du club ?
Landry Nguemo: Non… on sait bien que la majorité voulait que Marseille se qualifie. Aujourd’hui ils doivent être satisfait parce qu’on ne s’est pas qualifié. On sait bien que Nancy est un petit club par rapport à Marseille. On essaye de travailler en espérant que les années futures on grandira.
Camfoot.com: Le hasard du calendrier a fait que vous rencontrez votre ami Mbia lors de la dernière journée du championnat. Qu’est ce que vous vous etes dit avant ?
Landry Nguemo: On sait rien dit de particulier. On ne s’est pas parlé avant et après on était tous concentré pendant le match. On a joué à fond et rennes a gagné c’est bon pour lui.
Camfoot.com: Sur le terrain vous ne vous êtes pas fait de cadeaux …
Landry Nguemo: Non non. Au terrain c’est comme à la guerre.
Camfoot.com: Êtes vous satisfait de votre saison à Nancy ?
Landry Nguemo: Comme on dit toujours, le meilleur reste à venir. On peut toujours mieux faire, il y a plein de choses à rectifier. J’espère que dans les années à venir je le ferais pour allez encore plus haut.
Camfoot.com: Pensez-vous que Bordeaux pouvait empêcher Lyon de gagner son 7e titre ?
Landry Nguemo: Lyon a toujours son destin entre les mains. Ils ont eu une période difficile, heureusement pour eux ils avaient creusé un écart que Bordeaux n’a pas pu rattrapé. Je pense que le titre de Lyon est mérité au regard de toute la saison.
Camfoot.com: Votre appréciation sur le niveau général des camerounais de ligue 1 …
Landry Nguemo: C’est clair que cette année les Camerounais ont fait une grosse saison, quand on voit Modeste Mbami à Marseille, il a fait de gros matchs, quand on voit le sergent (Makoun ndlr) qui était impeccable, Mbia aussi a fait de bons matchs. Franchement c’était costaud.
Camfoot.com: Dans quel état d’esprit préparez-vous les prochains matchs avec les lions ?
Landry Nguemo: J’ai eu quelques jours de repos, il groupe est assez élargi et il va falloir encore bosser dur pour pouvoir jouer.
Camfoot.com: Otto Pfister fait de plus en plus confiance aux jeunes. Est-ce que c’est le moment pour voir de prendre les choses en main ?
Landry Nguemo: Non, pas de prendre mais de pouvoir jouer. Je dis ça passe par le travail. Si on est assez appliqué aux entraînements je pense que le coach donnera la chance à tout le monde de pouvoir s’exprimer.
Camfoot.com: Le Cameroun va-t-il faire un carton plein lors des 4 prochains matchs ?
Landry Nguemo: Mais biensur c’est l’objectif. On essayera d’être assidue aux entraînements pour faire un carton plein lors des prochains matchs.
Camfoot.com: Les JO arrivent, les spéculations vont bon train sur la liste des 18. Avez-vous déjà eu un signal de l’entraîneur ?
Landry Nguemo: Un signal heuuu … je pense que pour l’instant il doit être entrain de faire ses choix. Il a eu un groupe assez élargi pendant les « qualifs » et je pense qu’il doit avoir sa petite idée. Il y a encore des stages et il va réajuster pour une belle équipe. J’ai déjà participé à un match et je peux vous dire qu’il y a de très bons joueurs. La tache ne sera pas facile pour lui étant donné qu’il a une belle panoplie de joueurs.
Camfoot.com: Êtes-vous prêt à défendre les couleurs du pays dans ce cas là ?
Landry Nguemo: Si le coach fait appel à moi, je suis prêt à défendre les couleurs du pays.
Propos recueillis par Stephen Sunou à Nancy