Nous sommes allés à la rencontre de Jules Goda qui a été mis sous contrat au mois de janvier dernier à l’Olympique de Marseille. Nous discutons de son intégration dans le club phocéen et ses ambitions.
Votre signature avec Marseille semble s’être fait très rapidement. Comment vous êtes-vous retrouvé à Marseille ?
J’étais en fin de contrat avec le Sporting de Bastia. J’ai eu des contacts avec l’entraîneur de la réserve de Marseille, Laurent Spinoza, qui m’a observé pendant deux mois avant que Marseille ne prenne la décision de me faire signer.
La présence de votre ami Stéphane Mbia a-t-il joué dans la balance ?
En effet. Je ne peux pas dire le contraire. Le fait qu’il soit là a été déterminant dans ma décision. C’est quelqu’un qui me parle beaucoup, qui me donne beaucoup de conseils, c’est une figure ici à l’Olympique de Marseille. Dans les vestiaires, c’est un cadre. Il a permis que je m’intègre rapidement.
Vous êtes là depuis trois mois. Y a t-il des différence dans le travail avec Bastia ?
La différence est claire et nette. C’est la Ligue 1 et ça va vite. C’est nettement mieux; il n’y a pas de comparaison.
Vous avez joué avec la réserve hier, comment trouvez-vous le niveau de la réserve ?
Avec la réserve, il me faut rester au contact de la compétition pour mieux préparer mon intégration dans l’équipe première.
Vous travaillez aux côtés de Steve Mandanda qui est non seulement le capitaine de Marseille mais un gardien mondialement reconnu…
Steve c’est un mec cool, tranquille qui donne beaucoup de conseils, qui me dit constamment comment on fait sur certains gestes. Je l’écoute beaucoup aussi.
On a constaté ce matin à l’entraînement à la commanderie que le coach des gardiens, vous appréciait aussi beaucoup …
Oui. C’est vrai qu’au départ, il ne me connaissait pas et il avait beaucoup d’appréhension. Ça fait un moment que nous travaillons ensemble et il a eu le temps de me regarder. Je dirais que le travail avec lui est bien.
Pourquoi avoir signé un contrat de six mois seulement ?
C’est l’Olympique de Marseille qui m’a proposé ce contrat de six mois. Cette période va leur permettre de m’observer.
Et les équipes nationales ?
C’est le vœu de tout joueur camerounais, retrouver la sélection et participer aux différentes compétitions. Je suis disponible si le coach a besoin de mes services. Ça fait un bon moment que je n’ai pas joué avec une sélection nationale. Je travaille dur pour représenter mon pays. J’espère que ça se passera comme je souhaite.
Stéphane Mbia vous appelles Barthez. Quelle est la raison ?
(Rires) Il m’appelle Barthez parce que cela a toujours été comme ça, même au Cameroun. Ceux qui me connaissent m’appellent ainsi parce que Fabien Barthez a toujours été mon modèle. J’ai d’ailleurs eu la chance de le voir vendredi dernier quand il est arrivé à la commanderie.
Comment se passe la vie à Marseille ?
La ville est bien, elle est différente de Bastia. Les gens sont gentils.
Si vous n’aviez pas été footballeur qu’auriez vous fait d’autre ?
J’aime bien le rugby, le tennis, mais aussi le basket parce que mon frère joue au basket.
Quelle est votre vœu pour 2011 ?
C’est de retrouver la sélection et aussi prolonger mon contrat à Marseille.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Marseille.