« Ce sera d’abord un autre match. Parce que les données seront différentes même si nous avons déjà un aperçu de ce qu’est cette équipe. Nous n’avons pratiquement pas convoqué les mêmes joueurs pour ce second match et nous pensons que la Côte d’Ivoire a fait de même. En plus de cela, dans les deux camps, on a tenté de réunir tous les atouts pour maximiser les chances de réussites. »
Comment s’est déroulée la préparation compte tenu du fait que la majorité des joueurs a répondu assez tardivement à l’appel ?
Nous avons, certes, disposé d’un temps minimal pour la préparation, mais il n’y a pas de problèmes puisque pour la plupart, ces joueurs sont des joueurs très compétitifs au sein de leur club. Donc, le travail a consisté beaucoup plus à la cohésion. Et nous avons disputé deux matches d’entraînement.
Avez-vous néanmoins obtenu les joueurs que vous souhaitiez avoir pour ce match ?
Disons que les joueurs qui évoluent en équipe senior ne pouvaient pas être là. Ce qui s’avère tout à fait normal dans la mesure où, ce sont des joueurs qui ont été absents de leur club depuis pratiquement un mois. La CAN oblige. Les solliciter encore pour cette rencontre aurait été de trop. Je crois en plus, très honnêtement que, les joueurs se devaient de remplir leurs obligations vis-à-vis de leurs employeurs en tenant compte des engagements pris.
A 24 heures de la rencontre, pensez-vous que votre équipe est capable de faire la différence ?
Bêh ! Je peux le dire. Mais il faudrait maintenant qu’elle la fasse sur le terrain. Mais ça, c’est autre chose. Je crois que, si nous avons fait cette préparation, si nous avons fait appel à tous ces joueurs, c’est justement pour maximiser nos chances. Il appartient donc aux joueurs, sur le terrain, de pouvoir concrétiser cette volonté pour que la différence se fasse. Les Ivoiriens arrivent eux aussi avec la même ambition de faire la différence. Je pense donc que l’équipe qui en voudra beaucoup plus, qui aura un gros coeur, qui réunira tous les atouts pour ce genre de circonstances, certainement, fera la différence.
Ce sera votre second match contre la Côte d’Ivoire, peut-on savoir ce qui va changer entre les deux matches ?
Ce sera d’abord un autre match. Parce que les données seront différentes même si nous avons déjà un aperçu de ce qu’est cette équipe. Nous n’avons pratiquement pas convoqué les mêmes joueurs pour ce second match et nous pensons que la Côte d’Ivoire a fait de même. En plus de cela, dans les deux camps, on a tenté de réunir tous les atouts pour maximiser les chances de réussites. En plus, l’esprit de ce match sera différent du premier, car, nous sommes condamnés et nos adversaires tout autant que nous, à attaquer à outrance pour gagner. Mais, il faudra aussi songer à ne pas prendre des buts. En définitive, il faudra beaucoup d’engagement, beaucoup de volonté, beaucoup d’efficacité et de réalisme aux joueurs pour parvenir au résultat escompté.
Le public s’est enthousiasmé de voir sur la liste des joueurs convoqués pour cette rencontre, le nom de Obafemi Martins. Peut-on savoir quelle a été la réponse de ce dernier à votre invitation ?
Nous attendons toujours le feed-back de Obafemi Martins. Jusque-là, nous avons beaucoup plus les échos qui nous parviennent de la presse. Mais qui sont ce qu’ils sont. Nous attendons toujours que Obafemi lui-même accuse réception de la convocation que nous lui avons adressée. C’est alors que nous saurons réellement ce qui se passe. Le ministre des Sports est favorable pour qu’une délégation des responsables sportifs camerounais aillent rencontrer Obafemi, de même que Itandje à Lens, pour que nous puissions avoir dans nos rangs, ces deux Camerounais qui évoluent dans de très grands clubs européens.
J.J. Mouandjo