Nous avons voulu savoir plus sur l’état du coach Jean Paul Akono et sommes allés à sa rencontre. Depuis son départ du Cameroun pour la France où il devait suivre des soins pour affermir sa motricité, très peu de nouvelles ont filtré sur l’ancien sélectionneur des Lions Indomptables. Les soucis de santé se résorbant, le bourreau du travail pense déjà à reprendre son poste à la Direction Technique Nationale. Interview…
Bonjour coach. Quand êtes-vous revenu au Cameroun ?
Je suis revenu au pays, il y a une dizaine de jours, notamment jeudi, le 15 août.
Comment vous portez-vous en ce moment ?
Je crois que si les plus grands spécialistes en matière de médecine donnent leur avis sur ma sortie de l’hôpital, cela signifie que ça va très bien. Je n’ai peut-être pas récupéré la totalité fonctionnelle de ma motricité à 100%. Mais, je crois que je l’ai à 95%.
Combien de temps avez-vous passé en France ?
J’ai passé un mois et demi d’hospitalisation et quelques jours de repos, soit près de deux mois à Paris précisément.
Nous sommes heureux que tout se soit bien passé. Au sujet des frais, Qui a supporté les charges liées à votre évacuation sanitaire ?
C’est une vérité de la palisse. C’est bien Samuel Eto’o. Je ne fais aucun mystère là-dessus. Lorsqu’il était venu me rendre visite à la clinique Fouda ici à Yaoundé, il a vu dans quel état je me trouvais, il a décidé de me faire évacuer. Et ça s’est fait dans les dix jours qui suivaient et c’est comme ça que j’ai été évacué pour Paris. Bien sûr, qu’il y a eu au départ l’initiative du Ministre de la Défense (Edgar Alain Mebe Ngo, ndlr), concrétisée par Samuel Eto’o.
Vous ne faites allusion nulle part du ministère des Sports…
Je n’ai rien à dire avec le ministère des Sports, qui a supporté les frais liés à mon hospitalisation à la clinique Fouda, puisque j’étais encore entraîneur-sélectionneur ; ce qui est normal.
Et la Fécafoot dans tout cela? Vous êtes encore directeur technique national-adjoint…
Je n’ai pas envie de rentrer là dedans. Retenez seulement que je suis rentré étant bien portant, mieux que lorsque je suis parti du Cameroun. Je vais me donner un petit temps de repos et je vais reprendre mon travail à la Direction technique nationale.
Vous êtes sûrement au courant des mouvements qu’il y a eus à la Fécafoot après vous ?
Nous sommes à l’heure de la normalisation et de la reconstruction du football camerounais. Il va falloir que si je suis sollicité, que j’apporte ma petite contribution, pour que nous construisions l’édifice football au Cameroun.
Propos recueillis par Antoine Tella à Yaoundé