Jean II Makoun a tourné la page auxerroise. Le milieu de terrain des Dogues a désormais le regard pointé sur le périlleux déplacement à Nice, samedi (20h), dans le cadre de la 32è journée de L1. L’international camerounais espère que le LOSC va repartir de l’avant sur la Côte d’Azur.
Jean II, bonjour. J’imagine que le coup d’arrêt face à Auxerre (0-2) est désormais digéré. Le groupe est concentré sur le déplacement à Nice, ce samedi (20h) au stade du Ray. Tu confirmes ?
Oui, nous avons fait le point entre nous pour pointer du doigt ce qui n’avait pas fonctionné face à Auxerre. Le coach nous a également fait une séance vidéo sur cette rencontre. Maintenant, on sait dans quels domaines nous avons été défaillants. On a mis l’accent là-dessus. Je pense que tout le groupe a pris conscience du contenu de notre production face à l’AJA. C’était insuffisant, point barre. Il faut désormais continuer à avancer dans ce dernier sprint.
Dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce match face aux Aiglons niçois ?
On dit toujours que c’est compliqué de jouer à Nice (il sourit), mais je reste persuadé que nous avons les moyens de faire un résultat positif au stade du Ray, à condition, bien évidemment, de corriger les lacunes constatées lors de notre dernière production à domicile.
« Un point sépare les deux formations au classement. En cas de succès, on pourrait passer devant. »
Comment imagines-tu le scénario de cette rencontre ?
Nous savons que ça ne va pas être simple, d’autant que cette équipe niçoise vient de concéder deux revers de suite contre Lorient (1-2) et à Sochaux (1-0). Ils auront eux aussi à cœur de retrouver le goût de la victoire. Je pense qu’ils visent encore une place européenne, mais là, ils sont un peu au pied du mur. Maintenant, un point sépare les deux formations au classement. En cas de succès, on pourrait passer devant. Tu peux compter sur nous pour jouer le coup à fond. C’est un match qui peut nous aider à viser plus haut. J’espère retrouver ce qu’on a montré depuis plusieurs matchs, et par la même occasion la joie de la victoire.
Le LOSC n’a plus gagné à Nice depuis la saison 1988-1989 (0-1). C’est un beau challenge à relever, non ?
Evidemment. On vient de battre récemment un record en enchaînant trois succès consécutifs pour la première fois depuis deux ans. C’est peut-être la saison des records ! Ça serait bien pour nous. Maintenant, on ne s’attache pas plus que ça à ce genre de chose. Le plus important : tout mettre en œuvre sur le terrain pour ramener un résultat positif.
D’autant que cette saison le LOSC est costaud à l’extérieur…
Je crois d’ailleurs que nous avons la meilleure défense de L1 à l’extérieur. Nous avons souvent fait de très bons matchs en déplacement, même si nous avons ramené beaucoup de résultats nuls. On reste sur un nul à Valenciennes (0-0) et deux succès à Lens (1-2) et Strasbourg (0-1), il faut continuer sur cette voie.
« Le plus important : tout mettre en œuvre sur le terrain pour ramener un résultat positif. »
Quel regard portes-tu sur le potentiel de cette équipe niçoise ?
J’ai vu que Koné s’était blessé le week-end dernier à Sochaux. C’est une pièce importante de leur système offensif, mais il n’est pas le seul. Au milieu de terrain, c’est très solide, et en attaque, un joueur comme Laslandes répond toujours présent. C’est une équipe assez complète dans toutes les lignes. Il faut les craindre, car le danger peut venir de partout.
Quelle est la recette pour réussir un coup là-bas ?
Nous devrons attaquer et défendre ensemble, être très réaliste dans la zone de vérité pour exploiter à bon escient la moindre situation dangereuse qui pourra se présenter à nous. On sait qu’on se procure des occasions nettes à chaque match, nous devrons essayer de marquer tôt pour les déstabiliser.
Merci Jean II Makoun.
Nice-LOSC, c’est ce samedi (20h) au stade du Ray.
Source: LOSC