Le président de la Fédération camerounaise de football fait le point sur les décisions prises lors de l’assemblée générale.
Que peut-on retenir de cette assemblée générale ?
C’est une Assemblée générale ordinaire. C’est une tradition qu’à la fin de chaque exercice, il faut arrêter les comptes et c’est ce qui vient de se passer. On a arrêté les comptes. Ils sont légèrement équilibrés. Indépendamment de ça aussi, nous avons pris un certain nombre de décisions concernant la poursuite de nos projets d’investissements et nous avons changé quelques textes. Nous avons délocalisé quelques stades et c’est ce que, de façon générale, les membres de l’Assemblée générale on pris comme décisions.
On parle de deux milliards. A quoi cela correspond ?
Ce sont des dépenses classiques et traditionnelles. Il faut faire fonctionner la fédération et par ailleurs tenir aussi compte des compétitions internationales. Comme vous le savez, la fédération prend en charge toutes les équipes étrangères qui viennent jouer au Cameroun. A un certain moment on a cru qu’on allait avoir quatre ou cinq clubs. Nous prenons ces clubs-là en charge tant pour leur hébergement que pour leur restauration. Voyez-vous, il y a énormément des dépense de fonctionnement. Il y a aussi des dépenses d’investissement, comme la réfection du centre technique national. Il est question de reconstruire deux nouveaux terrains de jeu et un bâtiment administratif. Il y a aussi le siège dont les travaux de construction viennent de démarrer. Donc, ça va prendre un peu de temps pour pouvoir terminer. Le siège va nous coûter environ 1,8 milliard, dont environ 400 millions sont déjà débloqués.
Quelles sont les autres sources de revenus ?
Ce sont des sources classiques. Nos sponsors sont là, ainsi que notre équipementier. Il y a la Caf et la Fifa qui constituent essentiellement nos sources de revenus. D’ailleurs, le commissaire aux comptes a fait une remarque, à savoir que plus de 75 à 80% de nos revenus dépendent de tout cela, puisqu’il n’y a pas de recettes de stades, ni de revenus à l’intérieur du pays.
Êtes-vous candidat à votre propre succession ?
Écoutez. Je pense que ce n’est pas à l’ordre du jour, aujourd’hui.
Entretien mené par A.T. à Yaoundé