Après Bamboutos de Mbouda, le technicien est le nouveau Directeur Technique et entraineur de l’équipe du Dr Faustin Domkeu. En marge d’un match amical qui opposait son club ce mercredi à celui de Botafogo de Douala, il s’est exprimé relativement à sa nouvelle formation, et nous a expliqué comment il traversait cette phase pré-saison.
Il nous a parlé aussi des nouvelles recrues, mais aussi de son poste de Directeur Technique, entraineur et Manager Général des nouvelles étoiles. Interview…
Mr Mbimi, à moins deux semaines du kick off du championnat, quel est le niveau de préparation de New Stars, côté terrain ?
D’emblée, je dirais que le niveau général est appréciable malgré le gros retard que nous accusons. Ce n’est que le 15 décembre que mon staff et moi avions lancé les séances de préparation. Qu’à cela ne tienne, on avance lentement, mais surement
On a l’impression que vous cherchez encore votre équipe. Le noyau peine t-il à s’afficher?
C’est vrai qu’on n’a pas encore de noyau. Mais, l’effectif qui est là est raisonnable. Nous avons connu quelques départs, mais il y a aussi des arrivées.
Lesquelles ?
Nsangue Nsia, ex Coton FC de Garoua, Eric Nsame, international junior en 2011 et qui a participé à la coupe du monde en Colombie. Il revient d’une aventure en Espagne, Gustave Mbengue, le meilleur buteur de Botafogo l’année dernière, Atcha de Fovu, Ebola, et bien d’autres qui seront là, ou sont encore en négociation avec le président.
Africain cette année. Un mot ?
Oui, nos enfants sont prêts à jouer. D’ailleurs, vous avez vu les noms. C’est des joueurs aptes et prompts. La coupe de la CAF n’est pas un problème pour nous. Nous nous y préparons.
Directeur Technique, et entraineur, ensuite manager général, n’est ce pas un tout petit peu trop ?
(Rires..) Bonne question. Vous savez, moi je suis d’abord entraineur de football, et j’aime le terrain. Là vous voyez, je suis là, alors. Vous croyez qu’on va éternellement attendre un entraineur qui tarde à arriver parce que son président ne veut pas le libérer (Nankam, entraineur de UMS de Loum. Ndlr). La nature a horreur du vide. D’ici le 15 janvier, s’il n’est pas là, je serai assis là à travailler. Je l’ai fait avec Bamboutos, pourquoi pas ici ?
Interview réalisée par Karl Jaspers à Douala