Le dernier rempart parle du match de samedi, mais évoque aussi la concurrence qui caractérise le poste de gardien de but.
Comment vous vous sentez ?
Je vais très bien, vous voyez que j’ai le sourire, ça va.
Est-ce que vous êtes fière de votre saison avec le FC Nantes ?
Personnellement je trouve que j’ai fait une saison sérieuse, j’ai été régulier, constant, après collectivement c’est vrai qu’on a fait une bonne première partie de saison, et la deuxième partie s’est un peu moins bien passée.
Allez-vous continuer à garder les buts du FC Nantes ou alors les sirènes de départ ont sonné ?
On va dire que pour l’instant il n’y a vraiment rien de préciser, mais la saison prochaine il y aura peut-être quelque chose dans un autre club. Pour le moment il faut être patient.
Vous êtes en sélection depuis lundi, comment se passe l’ambiance ?
L’ambiance est bonne comme d’habitude, tout le monde rigole, on discute, on est ensemble, il n y a vraiment pas de problème.
Avant le match de Dakar vous étiez le numéro 1 de cette équipe. Vous n’avez pas joué à Dakar. Vous revenez en sélection avec quelle ambition, rester numéro 2 ou alors lorgner la première place ?
J’ai joué les premiers matches de qualification, je n’ai pas joué au Sénégal, le coach a fait un choix, je reviens avec l’envie de montrer que j’ai progressé. Après ensuite le coach ferra son choix, c’est toujours lui qui sera le decideur.
Entre vous les trois gardiens qu’est-ce que vous vous dites, ou alors la concurrence plombe le dialogue ?
On ne discute pas la place, entre gardiens on sait qu’il y a une concurrence, on a grandi avec, on a été formé avec. La concurrence y est toujours on le sait dans un coin de la tête, il y a toujours un choix du coach, après on respecte.
A chaque match le Cameroun encaisse, c’est la faute des gardiens ou alors la faute aux défenseurs ?
On ne peut pas dire que c’est la faute du gardien. Pour que le ballon arrive jusqu’au but il a franchi pas mal de lignes. Quand on prend un but c’est collectivement, et quand on marque c’est collectivement aussi.
Pour vous qui étiez à Dakar, qu’est ce qui peut faire la différence samedi ?
Déjà on n’est pas à l’extérieur, on est à la maison devant notre public. Il y a l’enjeu du match, c’est un match capital, il faut une victoire, voilà tout ce qui peut faire que ça change.
Est-ce qu’entre vous, vous croyez encore à la qualification, ou alors vous vous dites on a encore des matches, il faut remplir simplement nos obligations ?
Quand on participe à des compétitions comme la Can ou la coupe du monde on sait que les qualifications sont dures. On y croit à 100 %.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé