A seulement 18 ans, le fils de Jacques Songo’o a déjà roulé sa bosse. Actuellement réserviste au sein du prestigieux Fc Barcelone, le milieu de terrain a été formé au Fc Metz, avant de suivre son père à la Corogne.
Constamment comparé à son père, l’international français a réussi à se démarquer de son lourd héritage en partant pour le prestigieux Fc Barcelone.
On ne peut pas parler de toi sans évoquer ton père. Es-tu fier de lui ?
En tant que personne, sans aucun doute. Mais pas comme joueur ! (rires) Je ne peux pas parler de mon père en tant que gardien. D’une parce que je le vois avant tout comme mon père. Ensuite parce que je ne connais pas du tout ce poste. Attention, je sais qu’il est quand même bon…Je suis très fier de lui ! C’est un exemple de par son caractère, et son tempérament. Ensuite, j’envie son palmarès.
J’aimerais aussi avoir la même carrière que lui. Il l’a bien géré, il a juste joué dans deux pays, dont un très grand club espagnol…
Etre un « fils de » , est-ce un handicap ?
J’entends souvent dire : « Ha, c’est le fils de… ». Au début les mauvaises langues pensaient que j’étais là grâce à mon père. J’ai toujours voulu prouver ce que je valais. Et j’ai réussi lorsque je suis parti pour le Barça.
« Interdit d’être gardien de but ! «
Tu ne voulais pas être gardien de but comme lui ?
Si, quand j’étais petit…Mais mon père me l’a vite interdit. Il nous a dit que c’était très difficile, qu’il n’y avait qu’un seul poste à pourvoir. Du coup, il a préféré me voir dans le champ. Aujourd’hui, je ne regrette pas.
Comment se sont passés tes débuts à Metz ? Et à la Corogne ?
J’ai commencé le foot vers 6-7 ans. A Metz, j’étais déjà surclassé, pour mon talent j’espère… J’ai joué un peu partout : stoppeur, puis attaquant, pour finir milieu droit. A la Corogne, j’ai découvers un autre univers, un autre football. La mentalité est plus tourné vers l’attaque, et il y avait d’avantage d’esprit de compétition.
» Je n’ai pas encore prouvé grand-chose ! «
Ensuite, tu es parti à Barcelone…
Là encore, c’était un autre monde. Le Barça, c’est l’un des plus grands clubs au monde. On a une pression supplémentaire : défendre nos couleurs. Nos adversaires sont toujours sur-motivés. Face à nous, ils jouent le match de leur vie ! (sic) Mais ce n’était pas gagné d’avance. Mon père ne voulait pas que je parte, il pensait que c’était trop tôt.
Quelles sont tes ambitions ?
Essayer d’être professionnel, à tout prix, même tard. Sinon, je rêve comme tout le monde de gagner des titres. Nous venons d’être sacré champion d’Europe U17, mais ce n’est que le début. Cela ne fait qu’un an et demi que je suis international français. Je n’ai pas encore prouvé grand-chose !
Justement, pourquoi ne pas jouer avec le Cameroun ?
C’est tout simple : les dirigeants camerounais ne m’ont jamais appelé ! D’ailleurs, ils n’ont pas non plu contacter mon club… Si la Fédération m’appelle ? On verra bien…