Président du Conseil d’administration de Union Sportive de Douala, Franck Happi analyse les chances de qualification de son club pour le prochain tour de la Ligue des Champions africaine.
Union de Douala vient de perdre la manche aller des seizièmes de finale de la Ligue des champions. Qu’est ce qui n’a pas marché ?
Il nous a manqué de réalisme. En première mi-temps, on pouvait marquer au moins deux buts .On a poussé, on a eu des occasions à la fin de la première mi-temps qu’on n’a pas mis au fond. C’est ça le haut niveau. Je pense qu’on va travailler dur pour aller chercher la qualification au Caire. Ce sera difficile là-bas parce qu’il faudra marquer au moins deux buts, mais il y a de la place. Ce que je sais c’est qu’on ne perdra pas au Caire. Maintenant est ce que ce sera suffisant, c’est ce que je ne sais pas. Si on marque là-bas, on pourra se qualifier.
Un mot à l’endroit des supporters venus nombreux?
On les félicite, on les remercie, ils nous ont montré ce que c’est que supporter à domicile. C’était une vraie mobilisation. Mais, on est déçu pour eux parce que l’on croyait faire pour eux mieux que ce que nous avons fait. C’est la dure loi du sport. Il faut savoir accepter quand on a été défait. A nous maintenant d’aller au Caire et de voir dans quelle mesure nous allons inverser cette tendance. Ça va être difficile là-bas. Je crois que nous avons encore 25% de chance de qualification. Si on marque au Caire, on peut se qualifier. On est un peu déçu parce que c’est la première fois qu’on finit un match sans marquer de but. Je savais que malgré le retard qu’on a pris on pouvait quand même égaliser le but et jouer notre chance au match retour en Egypte. Là, ça devient plus compliqué.
Est-ce que vous ne pensez pas que c’est l’équipe Egyptienne qui était plus forte que la vôtre ?
Nous avons plutôt eu un problème de manque d’efficacité, de manque de réalisme. Ce sont des choses qui arrivent. Mais dire qu’on a été en difficulté par rapport aux Egyptiens je ne crois pas. On a juste manqué de réalisme. Et le réalisme signifie qu’un autre jour ça va passer. J’espère que ça va passer au Caire dimanche prochain.
Est-ce qu’on peut dire que c’est l’expérience qui a fait la différence dans cette rencontre ?
L’expérience, je ne crois pas. On a plutôt vu une équipe de Zamalek dominée par l’équipe de l’Union de Douala. Les Egyptiens sont des manieurs de ballon. Je ne les ai pas vu faire des passes à dix dans ce stade. On les a repoussés, on les a dominés, on a eu des occasions de but. Malheureusement, on n’a pas mis au fond. Union de Douala a eu un manque d’efficacité, un manque de réussite et tout cela peut se gérer. On espère qu’on sera dans un bon jour dans une semaine au Caire.
H V N