Dimanche 13 avril, l’Union de Douala se déplace à Bafang pour y jouer Sable de Batie. Ce match compte pour la quatorzième journée de Ligue 1. Cette rencontre presque ordinaire a une importance capitale pour les protagonistes. Car l’Union (11ème, 15 pts) affronte Sable (12ème avec le même nombre de points). En outre, les Nassaras restent sur trois défaites consécutives en championnat, tandis que les Sansans boys totalise sont englués dans une spirale de six matchs sans victoire. Comment cette partie se prépare dans l’état major des deux équipes ?
Comment se prépare le match contre Sable ?
Il n’y a pas une préparation spéciale. On le prépare comme tous les autres matchs. On est dans une spirale négative de trois défaites. Il faut tout faire pour inverser la tendance. On a fait ce qu’on à faire. Maintenant sur le terrain, la balle reste dans le camp des joueurs. On espère que dimanche on doit recommencer à gagner les matchs. Rien de plus.
Qu’aviez-vous à faire ?
S’occuper des joueurs pendant les entrainements, préparez la logistique inhérente au match : la location, l’hôtel… Il n’y a rien d’autre à faire. Ce n’est pas moi qui joue. On essaie de mettre des joueurs dans des conditions leur permettant de mieux faire leur boulot. De fois ça marche, de fois ça ne marche pas.
Sable de Batie reste sur une série de six matchs sans victoire. Ne redoutez-vous pas un pareil adversaire ?
On ne peut pas redouter, on respecte l’adversaire. L’Union de Douala ne peut pas redouter les adversaires. Une équipe qui a le palmarès de l’Union ne redoute personne. Sable est d’ailleurs considéré comme l’une des bêtes noires de l’Union. L’année dernière, on les a gagnés à Bafang. On espère pouvoir rééditer cette performance dimanche à Bafang. On respecte Sable qui est une équipe qui doit être très difficile à manœuvrer dans ce championnat, parce qu’elle a des joueurs très compétitifs.
La Ligue de football vient de parapher un partenariat avec la chaine de télévision Canal2. Que peut apporter ce contrat (exclusivité de diffusion des matchs du championnat de L1 au Littoral, Sud-ouest et Ouest) aux clubs ?
Premièrement, c’est une rénovation dans l’univers médiatique et de l’environnement sportif au Cameroun. Deuxièmement, ça apporte un plus de revenus aux clubs. Pour le moment, ça doit être un peu compliqué parce que le montant n’est pas élevé. Au fur et à mesure, on aura les annonceurs qui seront beaucoup plus large en terme de contribution et de sponsoring. Du coup, c’est beaucoup plus de retombés. Il faut savoir dans la charte de la Ligue, 70% des revenus vont directement aux clubs et 30 % au fonctionnement de la Ligue. Ceci doit être respecté. Faites vous-même les calculs. Au début, ça doit être compliqué. Ne regardons pas ça, regardons plutôt l’avenir. On commence à poser les jalons. Dans quelque temps, ce sera beaucoup plus que ça.
Juste trois régions (Littoral, Ouest et le Sud-ouest) sont concernées par ce contrat. Suffisant ou vous vous dites, ça vaut le coup d’essayer avec ?
On essaie déjà. Ce n’est pas parce qu’il y a ces trois région. S’il y a d’autres médias qui veulent absolument diffuser les matchs dans ces régions, ils peuvent se rapprocher de la Ligue et de Canal2. On trouvera toujours un terrain d’entente. C’est une exclusivité c’est vrai, mais qui peut trouver la présence de plusieurs partenaires. Canal+ et BeIn sport se partage bien le championnat de France, chacun ayant ça part du gâteau. Une autre chaine de télé peut entrer dans ce contrat. On doit le faire simplement ensemble avec Canal2 et la Ligue.