Le meilleur réalisateur de Majorque soigne son retour en équipe du Cameroun. Rayonnant, l’international camerounais se pose déjà en candidat solide pour le poste d’avant-centre lors de la CAN 2004 à Tunis.
Quelles sont vos impressions sur le rendement de votre équipe face à Madagascar ?
Nous n’avons pas eu à forcer face aux Malgaches mais il y avait quelques problèmes de concrétisation.
Notre valeur technique et notre jeu collectif ont prévalu en fin de compte.
Vous avez raté beaucoup d’occasions en seconde période …
Nous avons gâché six occasions après les deux buts inscrits en première mi-temps.
Ni Ndiefi ni moi-même n’avons réussi à concrétiser. Mais l’essentiel est de jouer et de gagner…
Comment expliquer l’instabilité de votre équipe après le Mondial ?
Vous faites allusion au dernier tournoi qui s’est déroulé en France. En effet, pendant cette période, le Cameroun a été perturbé par les blessures et les inconvenances personnelles.
Heureusement tout a été réglé et les «Lions Indomptables» restent toujours à l’avant-poste du football africain.
Votre complicité avec Job et Ndiefi?
Notre association se passe sans problème. Je bouge beaucoup, tandis qu’ils restent davantage dans l’axe. Ce sont deux joueurs très intelligents et on se retrouve facilement.
Quels objectifs dans ce tournoi de Tunis?
C’est une bonne initiative, le Cameroun en profitera pour amorcer son retour en force, préparer la prochaine Coupe des confédérations en juin en France et bien sûr la CAN 2004 à Tunis.
C’est pour cette raison que notre but est de remporter ce tournoi et de se racheter à Paris.
Comment appréhendez-vous ce match ?
Nous avons obtenu, il est vrai, de bons résultats face à de grosses cylindrées en Afrique et en Europe, mais, si l’on dort sur nos lauriers, la Tunisie peut vite nous remettre sur le droit chemin.
Je connais bien le football tunisien et ses joueurs. C’est une belle équipe. Dans ces conditions, il faut plutôt se méfier.
Karray BRADAI