Formateur des gardiens de but aux États unis d’Amérique, Etienne Foppi met son expertise au service des gardiens de but locaux. Vainqueur de la coupe du Cameroun 1988 avec la Panthère du Ndé et champion du Cameroun 1994 avec l’Aigle de Nkongsamba, il espère que l’ancien capitaine des Lions Indomptables Emile Mbouh Mbouh qui forme les jeunes footballeurs américains mette ses connaissances au service du football camerounais.
Bonjour Etienne Foppi. On vous annonce du côté de l’Amérique?
Après avoir arrêté ma carrière de footballeur, je suis devenu entraîneur des gardiens de but. J’exerce aux Etats Unis et je m’occupe de l’initiation des jeunes et des plus grands au métier de footballeur au sein du United Association.
Quelle appréciation portez-vous sur la qualité des gardiens de but au Cameroun ?
On a la chance d’avoir beaucoup de bons gardiens au Cameroun. Je pense qu’il faille juste les recadrer techniquement. Ils ont le talent naturel. Maintenant il leur reste les notions de base.
C’est dont pour transmettre les notions de base à nos gardiens que vous aviez organisé ce stage au stade de la réunification ?
Si. J’aimerais non seulement leur offrir ce que je n’ai pas pu avoir ici à l’époque, mais j’aimerais aussi leur inculquer des fondamentaux. La plupart parmi eux joue en Elite et n’ont qu’un talent naturel. J’ai constaté que techniquement, ils ont beaucoup à apprendre. C’est pourquoi, je me suis dit qu’il faille leur offrir deux séances d’entrainement afin d’apporter un plus à leur technique individuelle.
Seront-elles suffisantes ?
Non, non, je ne compte pas travailler uniquement à Douala. J’ai commencé à Douala. Je suis entrain de voir comment, dans les jours à venir, je ferais un tour dans les autres régions afin d’apporter un plus à mes jeunes frères. Je tiens à préciser que tout ce que je fais c’est du bénévolat. Pour obtenir le stade de la réunification pour ces deux jours, vous ne pouvez imaginer combien j’ai déboursé. Pour moi, le plus important est de poser un acte qui contribuera à l’édification des jeunes de mon pays.
Allez-vous pérenniser ce travail ?
Disons que je vais le faire de temps à autre quand j’aurais un peu de temps. Je suis au pays en ce moment pour mes affaires. Je ferais l’effort de trouver un peu d’espace pour m’occuper de mes jeunes frères.
Quel est votre sentiment à posteriori ?
Je suis satisfait. Les gars se sont donnés à fond. Au départ, ils avaient des lacunes. Il est vrai qu’on ne peut pas tout gommer en deux jours. Mais j’ai mis l’accent sur la technique et la coordination. A la fin j’étais satisfait parce que beaucoup ont appris et ils se sont montrés contents du travail. Il y a de l’engouement et les autres veulent savoir quand sera la prochaine séance.
Vous êtes aux Etats Unis avec l’ancien international camerounais, Mbouh Mbouh Emile. Quelles sont vos relations ?
Nous avons de bonnes relations. Il a aidé à mon intégration quand je suis arrivé aux Etats Unis. Il est aujourd’hui l’un des meilleurs entraîneurs du pays dans la formation. Il a d’ailleurs formé beaucoup de jeunes américains qui sont dans les différentes catégories de l’équipe nationale. Je souhaite qu’il revienne un jour au Cameroun pour apporter un petit plus a nos footballeurs.
C’est l’année coupe du monde. Quelles sont les chances du Cameroun dans sa poule?
On a toutes nos chances. Il faudrait tout simplement qu’on se mette au travail. Si la préparation est bien faite, je pense qu’on ira loin.
Entretien Mené par JK