Nous avons rencontré le vice-président de la fécafoot, Antoine Depadoux ESSOMBA EYENGA, au sortir de l’Assemblée Générale de la Fécafoot qui s’est tenue mardi dernier à Yaoundé, avec à la clé, d’importantes résolutions notamment celles révoquant certains responsables dont le président d’honneur, Albert Roger Milla.
Camfoot.com : En tant que vice-président de la fécafoot quel est votre sentiment après cette révocation de Milla que l’AG vient d’entériner?
Antoine Depadoux Essomba Eyenga : La fédération n’a que fait son travail ; surtout que le président d’honneur ne se sentait plus bien à la fécafoot. Il aurait pu démissionner malheureusement il ne l’a pas fait. Il a critiqué l’organe dans lequel il était. Ce qui n’est pas son rôle. Le comité a donc décidé que le président soit relevé de ses fonctions et qu’il retrouve sa liberté et qu’il puisse critiquer maintenant la fédération s’il le souhaite. Ce qui ne lui était pas « possible » en tant que président d’honneur.
Question : Dorénavant faut-il s’attendre à ce que la fédération sanctionne toutes les indélicatesses ?
Il faut un début à tout. La fédération s’est tournée vers la qui est le maître mot de toutes les armées.direction prônée par le chef de l’Etat. Cela passe par un assainissement des mentalités et une rigueur dans la gestion sans oublier la discipline,
Les lions indomptables entament dans quelques jours les éliminatoires de la CAN 2013 et de la coupe du monde 2014. Il demeure des incertitudes au niveau du sélectionneur, où en est-on ?
L’entraîneur est là (NDLR Denis LAVAGNE). Son contrat a été signé par la fédération. Malheureusement nous constatons qu’il y a des camerounais qui n’aiment pas leur pays. Ils se sont mis à faire du tapage pour déstabiliser l’équipe nationale. Au niveau de la fédération, nous mettons tout en œuvre pour que notre équipe nationale soit logé à la plus belle enseigne et soit dans les meilleurs conditions pour qu’elle se qualifie pour la CAN 2013 et la coupe du monde 2014.
Dans la liste des 26 joueurs convoqués en vue du stage préparatoire, figure le nom d’EYONG ENOH Tarkang, est-ce pour la fédération une décharge psychologique?
Non, il ne s’agit pas d’une réhabilitation. Il avait été sanctionné (deux mois). Du moment où cette peine est purgé, il est tout à fait normal qu’il retrouve les rangs de la sélection nationale. Il en sera de même pour ETO’O Fils, une fois qu’il aura purgé sa peine. Il réintègrera l’équipe.
Croyez-vous à cette équipe qui a brillé par son absence à la dernière CAN ?
J’y crois fermement. Nous avons des joueurs compétitifs et qui brillent dans leurs clubs. Vous avez Alexandre SONG à Arsenal, Benjamin MOUKANDJO et Ndy Assembe à Nancy, Idriss Carlos KAMENI à Malaga pour ne citer que ces exemples. Nous avons des joueurs de qualité. Au niveau de la fédération nous nous attelons à résoudre le problème d’ASSOU EKOTTO. Il est vrai que selon l’entraîneur, il a décidé de prendre du recul. Il faut que nous le rencontrions pour lui faire comprendre que l’honneur de la patrie est en jeu. Nous ne saurons nous passer d’un talent comme celui-là.
Quels sont les chantiers primordiaux de la Fécafoot ?
Il y a la réorganisation du football camerounais. Qui passe par l’adoption des nouveaux textes comme nous le demandait la FIFA. En plus de cela, nous avons des investissements tels que le siège de la Fécafoot. Il y aura l’augmentation des équipements, des stades notamment un stade de Beach soccer, de Futsal afin de permettre à toutes nos équipes d’être logées à la plus belle enseigne.
Propos recueillis par Franck Giresse Kisay à Yaoundé