Meilleur buteur du National en 2013-14 avec 22 buts en 31 matches sous les couleurs de Luzenac, l’attaquant camerounais Andé Dona Ndoh grimpe d’un échelon et évoluera en Ligue 2 la saison prochaine, avec Niort. Pour francefootball.fr, il livre sa première réaction.
«Quel sentiment prédomine après cette signature ?
C’est exactement ce que je cherchais. Je suis assuré d’un contrat de trois ans, avec de la stabilité et dans un club qui vient de finir cinquième de Ligue 2.
Niort n’a retrouvé la Ligue 2 que depuis deux saisons, pensez-vous pouvoir réussir ici ?
L’équipe est sur une bonne lancée. Ils ont fini cinquième cette saison, pourquoi pas chercher le podium maintenant ! J’ai vu ça comme ça, ils sont sur une progression qui tient la route, j’ai senti ce club comme un club familial.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de venir ici ?
Le coach (NDLR : Régis Brouard qui vient d’arriver de Clermont). Il m’a longuement appelé et parlé du projet, de ce qu’il compte faire. C’est ce qui m’a vraiment attiré.
«Il y avait sept clubs de Ligue 2. Niort a fait pencher la balance par son projet et la confiance du coach»
Vous quittez Luzenac après deux saisons totalement différentes, 5 buts la première et 22 la seconde…
Je ne suis pas déçu. Je quitte ce club la tête haute, avec je pense une bonne image. J’ai fait ce qu’il fallait là-bas. Après voilà c’est le football, l’aventure, découvrir autre chose.
Luzenac a-t-il tenté de vous retenir ?
Oui, leur priorité était que je reste. On n’a pas trouvé d’accord, il ne faut pas rester sur ça.
Le fait qu’ils aient du mal à valider leur montée en Ligue 2 a-t-il fait pencher la balance ?
Non. Pour eux, je suis sûr que ça va passer, ils vont mettre tout ça à plat et les choses vont rentrer dans l’ordre, je ne suis pas inquiet, ils sont capables d’évoluer en Ligue 2.
Niort était-elle la seule équipe à vouloir vous faire signer ?
Il y avait sept clubs de Ligue 2. Niort a fait pencher la balance par son projet et la confiance du coach. La priorité était de rester en France pour franchir les étapes. J’ai eu des contacts en Suisse, Espagne, Italie. Mais il n’y a qu’en Suisse qu’on me proposait un club de première division.»
TIMOTHE CREPIN, France Football