Le nouvel entraineur de l’Aigle Royal de la Menoua fait le point de la mise au vert de l’équipe dont il a la charge.
A quelques jours du début de la saison, où en êtes-vous avec la préparation ?
Les anciens joueurs sont allés, pour la plupart, voir ailleurs. Nous sommes en plein test. On a besoin de rebâtir quelque chose. On travaille doublement. Il est de bon ton que nous fassions ainsi, sinon il y a de fortes chances que nous ne soyons pas prêts pour le démarrage du championnat.
Deux semaines, c’est finalement trop juste pour être à jour ?
On va faire comme on peut. Même si c’est sept jours, nous on va faire avec. On va continuer à travailler. Le plus important, c’est qu’on essaye d’avoir quelque chose de perfectible.
Il y a 46 joueurs. Quand est-ce que vous allez commencer à décanter ?
En fin de semaine, nous allons libérer certains joueurs. Le problème, c’est qu’ils arrivent en comptes goutes. On les teste au fur et à mesure. Mais dès le début de la saison, nous n’allons plus recevoir aucun joueur. On va se concentrer sur le groupe qu’on aura arrêté.
D’où viennent les joueurs qui se soumettent au test en ce moment ?
Ils viennent de partout. On a des joueurs qui viennent de Foudre d’Akonolinga, Lausanne de Yaoundé, Oxygène, Sahel de Maroua, Njalla Quan Sport Academy, Ngaoundéré University, Association sportive Menoua, Kadji Sport Academy et bien d’autres clubs.
Après quelques jours d’observation, vous avez déjà une idée des joueurs dont vous aurez besoin ?
J’aurais pu avoir une ossature si j’avais eu les anciens joueurs. Parce que c’est à partir des anciens qu’on bâtit un groupe. On fait essentiellement avec les nouveaux joueurs. C’est un challenge pour moi, de faire avec eux et de remettre le club en Elite One.
Vous êtes entraineur de l’équipe nationale des moins de 23 ans. L’Aigle pourrait en souffrir ?
Il n’y aura pas d’interférence. Quand j’ai un regroupement avec la sélection nationale, je vais là bas. Quand il n’y a rien, je suis ici. J’ai travaillé avec le Canon de Yaoundé et Sable de Batié dans les mêmes conditions. Donc, il n’ y a pas de problème.
Vous êtes un grand voyageur. Vous vous sentez bien à Dschang ?
Je suis camerounais. Et pour tout vous dire, j’ai beaucoup d’amis qui sont d’ici. Donc, je m’y plais bien.
Propos recueillis par Hindrich ASSONGO