Nommé à la tête de l’Unisport du Haut-Nkam la semaine dernière, «teacher» comme l’appellent communément les joueurs, aura la mission d’aller le plus loin possible avec le Flambeau de l’Ouest en coupe du Cameroun et surtout pouvoir le maintenir en première division. Au terme de la rencontre qui a opposé en seizième de finale Unisport à Bamenda Fc, nous l’avons rencontré et il nous situe ici sur sa feuille de route.
Camfoot.com: Vous venez de livrer votre premier match avec Unisport du Haut-Nkam. Occasion certainement pour vous d’évaluer l’effectif que vous avez sous la main…
Bonaventure Djonkep: Disons que je suis en train de donner un coup de main à mes jeunes frères qui sont à Bafang. Je suis en train de faire un boulot et quand vous faites un boulot vous essayez de bien le faire. Aujourd’hui ça a bien marché et tant mieux pour nous. Je pense que ça nous demande beaucoup plus de concentration, beaucoup plus de rigueur au travail. Avec l’aide de Dieu on pourra sortir l’équipe de la zone dangereuse dans laquelle elle se trouve en championnat.
Camfoot.com: Est-ce à dire que votre mission principale c’est de pouvoir sauver l’équipe de la relégation ?
Bonaventure Djonkep: Vous savez que le classement est très serré. Unisport est classé 5e avec 24 points. Le 12e a 20 points ; donc il n’y a que 4 points d’écart entre nous. Nous sommes conscients que la tâche sera difficile, ardue et on ne pourra s’en sortir qu’avec l’apport de tout le monde. Je profite de l’occasion pour interpeller les élites du Haut-Nkam qui doivent venir soutenir ces enfants. Vous savez que le nerf de la guerre (argent, Ndlr) c’est quelque chose de très important. Aujourd’hui Unisport en a vraiment besoin et je crois que si elles nous viennent en aide on pourra faire quelque chose cette saison.
Camfoot.com: Vous venez certainement avec un nouveau système de jeu que vous allez mettre sur pied afin d’impulser une nouvelle dynamique…
Bonaventure Djonkep: Disons que j’ai trouvé un travail qui a été magnifiquement fait, j’ai trouvé des gars qui font un boulot. Quant à moi j’essaie d’apporter ma contribution et mon expérience. Avec la solidarité qui existe entre nous je crois que ça devra marcher.
Réalisé par Francis Kamga à Bafoussam