L’international camerounais qui rentre en stage ce mardi avec les Lions indomptables revient sur la qualification de son club, New York Red Bulls pour la finale des play-offs Mls Cup. Il émet un avis sur les rencontres contre la RDC et la Côte d’Ivoire et ses relations avec certains joueurs comme Henri Bedimo Nsamé.
Alors que vous rejoignez la sélection des Lions Indomptables du Cameroun, vous venez de vous qualifier pour les la finale des play-Offs de la Mls Cup zone Est. Quel est le sentiment qui vous anime ?
Je retrouve la sélection étant très fier de la qualification de mon équipe New York Red Bulls pour la finale des play-offs de la Mls Cup. Jouant sur deux qualifications, je suis davantage galvanisé après la rencontre du 8 novembre dernier avec le club, pour pouvoir affronter les deux prochains matches avec la sélection camerounaise. Je suis bien dans ma tête et j’espère que cela suivra avec l’équipe nationale.
Parlant de l’équipe nationale. Comment entrevoyez-vous les deux prochains matches avec la République Démocratique(RDC) du Congo et la Côte d’Ivoire ?
Il s’agit pour ma part de deux équipes qui sont difficiles à jouer dont on ne peut pas vendre la peau moins chère. Certes nous avons pris le dessus sur elles à l’aller, mais rien n’est encore gagné d’avance, et ceci doit rester en esprit. Pour ce qui est de la Rdc, elle a gagné en Côte d’Ivoire. Et ce n’est pas certainement victime résignée qu’elle viendra. Elle voudra donc gagner prochainement à Yaoundé. Idem pour la Côte d’Ivoire qui va nous accueillir. C’est la raison pour laquelle il va falloir bien préparer ces matches car il n’y aura pas de petit match.
Dans le flanc dans lequel vous évoluez, il y a assez de footballeurs de talents susceptibles d’être alignés par le sélectionneur Volker Finke. Ce qui pourrait croire à une certaine rivalité. En tant que jeune joueur, comment vivez-vous cela avec des footballeurs comme Bedimo Nsame et autres ?
La concurrence est normale. Dans tous les secteurs de la vie, il y a toujours une certaine concurrence lorsqu’on veut avancer. Il ne s’agit donc pas d’un fait nouveau pour moi, puisque depuis mon très jeune âge j’ai toujours fait face à cela. Mais le problème n’est pas là. Ce qui est important ce que l’équipe avance. Et le choix reste toujours au coach. Nous travaillons tous à l’entrainement et il lui revient à trancher selon les performances. Pour ma part, j’ai toujours donné le meilleur de moi à chaque poste où j’ai été aligné que ce soit comme latéral gauche, défense centrale, ou milieu de couloir. Le dernier match j’ai notamment évolué comme arrière droit. Ce qui importe c’est de tout donner pour notre équipe. Ce n’est pas une affaire personnelle. Nous luttons pour une nation qui est le Cameroun. Et chacun doit jouer sa partition.
Lors de la dernière rencontre on vous a vu galvaniser Bedimo quand vous étiez assis sur le banc de touche. Comment expliquer ce trait de caractère chez un jeune
joueur fougueux comme vous?
Mes parents m’ont toujours appris à avoir de bons rapports avec tout le monde, d’aider les autres. Parce que lorsqu’on aide les autres, le bonheur vous suivra toujours. Ils m’ont toujours inculqué cela. De plus, si tu n’es pas classé c’est tout simplement que le moment n’est pas encore arrivé. Lorsque ton moment arrive personne ne peut le retenir. Même si je ne suis pas classé, je vais toujours encourager.
En club, vous vous illustrez comme l’animateur du vestiaire des New York Red Bulls, est-ce aussi le cas en sélection ?
Je le pense aussi sans vouloir me jeter des fleurs. Il suffit de regarder les vidéos. Vous avez, cette attitude positive nous permet de garder un bon état d’esprit et c’est très important.
Et quels rapports entretenez-vous avec le capitaine Thierry Henry ?
Thierry Henry est comme un grand frère. C’est un papa pour moi qui n’hésite pas à me donner les conseils. Il veut toujours que je fasse mieux. Si je fais mal, il ne se prive pas à me tirer les oreilles. Bref c’est comme un parent pour moi en club.
H.F. et J.A., envoyés spéciaux à DC