Il est le tout nouveau ministre des sports et de l’éducation physique. Celui qui vient remplacer Michel Zoah emporté par le dernier remaniement ministériel s’est exprimé au micro de Camfoot.com. Nous vous proposons de découvrir les premières paroles d’Adoum Garoua dans son nouveau costume de Minsep.
Comment vous vous sentez après votre nomination au poste de ministre des sports et de l’éducation physique ?
Un sentiment de joie, un sentiment de satisfaction, un sentiment d’honneur qui m’a été fait par le chef de l’état qui m’a accordé une fois de plus sa confiance. Vous vous en doutez, je voudrais d’ailleurs commencer par le remercier, lui dire toute ma gratitude, pour avoir accordé sa confiance sur ma modeste personne. Maintenant il ne nous reste plus qu’à penser au travail.
Vous mesurez l’ampleur du travail qui vous attend dans cet autre ministère ?
Vous voyez, le travail, il est permanent. Je ne peux pas venir déjà en disant que voilà ce que je veux faire. Je crois que le travail va se faire ensemble avec les collaborateurs, avec tous les acteurs du domaine, c’est à dire les acteurs du sport et de l’éducation physique. Vous savez tous ces domaines doivent être explorés, et je n’oublie pas les médias. C’est sûr que nous allons travailler ensemble pour que nous puissions faire marcher notre sport, pour que nous puissions faire évoluer encore davantage le sport, l’éducation physique dans notre pays.
Est-ce que vous êtes conscient que c’est un ministère toujours au devant de la scène, c’est un ministère où le ministre est constamment interpellé ?
Je voudrais vous dire que tous les ministères sont importants. Il n’y a pas de petit ministère parce que c’est comme un jeu de puzzle. Toutes les parties de puzzle sont importants. Quand il y a un maillon qui manque, ce n’est pas au complet. Il n y a pas de ministère facile. C’est vrai le ministère des sports et de l’éducation physique a cette particularité qu’il y a beaucoup de passion, beaucoup d’émotion là dedans, mais comme je l’ai dit c’est un travail d’équipe. Si tout le monde à la volonté, à la sincérité de travailler rien que pour le bien être du sport et de l’éducation physique en faveur de la jeunesse camerounaise, en faveur des populations camerounaises, je crois que nous allons faire de notre mieux pour que nous puissions obtenir de bons résultats.
Vous avez antérieurement travaillé au ministère des sports. Est ce qu’on peut penser que c’est un avantage pour vous ?
Disons que c’est un ministère où j’ai été. Avant d’aller au ministère de la jeunesse, je sortais du ministère des sports et de la jeunesse de l’époque, qui est devenu par la suite ministère des sports et de l’éducation physique. C’est un ministère que je connais mais pas en tant que ministre, pas en tant que chef de département comme je le suis actuellement. Vous pouvez comprendre que les données ne sont pas les mêmes, c’est-à-dire l’appréhension des problèmes. L’analyse, le travail n’est plus le même. Maintenant il faut impulser, il faut servir de locomotive, c’est un autre challenge, c’est d’autres défis. J’ose espérer et croire qu’avec le concours de tous, nous pouvons faire du bon travail dans ce ministère. J’ai confiance.
On dit toujours que la Fecafoot fait tomber les ministres des sports. Est ce que vous avez déjà votre petite idée sur la manière donc vous allez affronter la Fecafoot ?
Là où je suis je n’ai aucune petite idée, ni une grande idée. Je ne peux rien vous dire par rapport à tel ou tel dossier. Je crois qu’il faut être devant les dossiers, les analyser, travailler dessus pour avoir une idée et peut être une projection. Là où je suis assis, je ne peux pas vous dire que la Fecafoot a tel problème, ou que le parcours Vita a tel problème. J’étais en dehors de tous ces dossiers. Je ne peux pas comme ça subitement parce que je suis nommé ministre, dire qu’à tel endroit, je ferai ceci. Il faut de la concertation, il faut de la bonne volonté des uns et des autres, il faut aussi un peu de sincerité pour que ensemble nous puissions faire du bon travail pour que la jeunesse camerounaise puisse bien s’épanouir et aussi les populations camerounaises qui aiment le sport et l’éducation physique puissent également s’épanouir.
Les Lions indomptables, certainement un gros chantier quand on sait que l’équipe nationale est malade aujourd’hui ?
Pour moi tout ça rentre dans le cadre de tous ces dossiers à traiter, les Lions indomptables et le football d’une manière général. Mais il y a les autres disciplines. Vous savez, le chef de l’état a dit qu’il n y a pas de sport mineur, ni de sport majeur. Il faut considérer aussi les disciplines sportives et que il faudrait accorder beaucoup d’attention à tous ces sports là pour qu’il y est de l’épanouissement. Les pratiquants sont nombreux, tout le monde ne pratique pas le football, tout le monde ne pratique pas le basketball ou l’athlétisme, il faudrait se mettre au travail ensemble pour que toutes les fédérations puissent travailler au mieux et donner de bon résultat.
Bonne chance monsieur le ministre…….
Merci beaucoup. Je pense que j’en aurais besoin.
Entretien mené par Guy Nsigué à Yaoundé