Bertrand Mendouga, président d’Asmy 1er l’autrea club de la capitale jette un regard éclairé sur les difficultés qu’éprouvent son équipe dans le présent championnat de 1ère division. Lisez plutôt.
Comment expliquez-vous les résultats en dents de scie de votre club ?
La principale raison est la baisse de forme physique. Ceci s’explique dans la mesure où nous avions un effectif de joueurs qui n’a pas été renouvelé. Nous sommes rentrés des inter-poules avec un groupe de quinze joueurs. C’est le même groupe qui a entamé le championnat d’élite. Par la suite, les recrutements ont été effectués afin de renouveler les effectifs, malheureusement, les nouveaux n’on pas pu donner entière satisfaction. Résultats : au bout de dix journées, les garçons ont accusé un coup de fatigue. Ce qui explique le plongeon que nous avons effectué lors des cinq dernières journées de la phase aller. Il a fallu revoir toute la stratégie et notre base de recrutement. Ce qui a été fait pendant l’intersaison. Et aujourd’hui nous essayons de relever la tête. Le véritable problème, ce sont les cinq derniers matchs de la phase aller que nous avons perdus d’affilée.
D’aucuns prétendent que les déboires d’Asmy 1er trouveraient leur explication au fait que vous êtes parallèlement président de la Fécaboxe…
Dire cela, c’est méconnaître le fonctionnement de l’équipe. Bien avant que je ne sois président de la Fécaboxe, l’équipe avait déjà à sa tête, un manager général. Le président n’est pas l’homme à tout faire. Ce n’est pas parce que je suis souvent absent que l’équipe connaît des problèmes. La preuve, Asmy 1er a battu le TKC en mon absence, j’étais aux Jeux du Commonwealth.
Comme par hasard depuis votre retour, l’équipe est en train de sortir de la zone rouge…
Je ne peux pas me partager. C’est vrai qu’être, président de la Fécaboxe peut poser quelques problèmes de présence effective, mais ces absences sont temporaires. Actuellement je suis là et je compte être présent jusqu’à la fin du championnat.
Quelle stratégie comptez- vous mettre au point afin que Asmy 1er ne devienne pas Asmy dernier ?
Il nous faut d’abord nous remettre au travail et reconnaître nos erreurs de la fin de la phase- aller. Maintenant, il y a la volonté de ne pas sombrer qui anime tant les joueurs que les encadreurs, et elle constitue une motivation indéniable. Nous ferons tout pour nous maintenir en première division. Nous allons nous battre jusqu’au bout, et au vu de ce qui reste à faire, je pense que nous devons rester optimistes. L’essentiel pour nous est de maîtriser la barque.
Etes — vous en passe de signer un partenariat avec un club belge ?
Nous sommes en contact avec un groupe de Belges et non avec un club. Mais au vu de ce qui se passe aujourd’hui entre certains clubs camerounais et leurs partenaires étrangers, nous voulons éviter de nous retrouver dans une situation analogue. Je pense que c’est une opération bien réfléchie.