Beaucoup d’observateurs pensent qu’il a déposé sa candidature dans l’unique dessein de tester sa notoriété, si ce n’est amuser la galerie et servir de fou du roi pendant la campagne électorale. Lui qu’on présente comme un no name, quoique président du Conseil d’administration de la Panthère Sportive du Ndé. Mais tous ces préjugés et ces stéréotypes qu’on lui colle ne l’émeuvent guère.
Zacharie Wandja qui a officiellement annoncé sa candidature la semaine dernière à Yaoundé, pense qu’il peut détrôner Pierre Semengue de la Lfpc. « Compte tenu de mes ambitions dans le football, j’ai décidé de poser ma candidature pour le poste de président de la Ligue dans le souci d’apporter une nouvelle touche à ce qui est fait actuellement afin de contribuer de façon plus efficace au développement du football camerounais », explique l’homme qui entend apporter un projet plus innovant notamment en termes de management. « Parce que les problèmes du football camerounais reposent sur le management », croit-il savoir. Zacharie Wandja compte donc mettre en avant ses compétences en « management des organisations » pour convaincre le maximum d’électeurs possibles.
Management des organisations
un Zorro, il confesse sur un air de défi qu’il n’a pas peur de personne. Même pas du président sortant dont les faits d’armes suffisent à terroriser d’éventuels aventuriers. Pour Wandja, c’est la fin qui compte. Semengue n’est ni plus ni moins qu’un simple candidat. « Le président sortant est à mon avis un candidat très sérieux. C’est le candidat à battre. Mais nous sommes tous au même niveau. Le 28 juillet, on sera soumis à une compétition à laquelle le plus convaincant sera élu. J’ai une longue expérience en management des organisations, et cela fait quinze ans que je suis dans le monde du football. J’invite les présidents de clubs à venir postuler pour faire partie de mon Conseil d’administration », annonce-t-il. Opérateur économique qui espère mettre son « expérience » et ses « contacts au service du football camerounais sur les plans national et international », il rêve d’un football professionnel plus médiatisée, plus vendable, plus attrayant.
C.D.