Ce que Primo Corvaro, le commissaire de la Fifa a conseillé aux délégués de l’Assemblée générale de la Fécafoot, selon Junior Binyam, le responsable de la communication est simple: il y a deux épées de Damoclès qui pèsent sur la Fédération camerounaise de football. Ce sont les recours introduits auprès du tribunal arbitral du sport (Tas). Un recours par les représentants des clubs pour la modification de l’article 4 et celui introduit par M. John Ndeh pour inéligibilité de M. Iya.
Et que ces deux épées de Damoclès entraîneraient une fois que les décisions sont rendues en faveur des requérants, la reprise du processus électoral intégral. Or, à son entendement, l’acceptation d’une situation transitoire entraînerait la disparition de ces épées de Damoclès, parce qu’il subodore que les procédures seront interrompues. Il a essayé d’expliquer cela aux délégués et leur rappeler lui aussi que l’Assemblée générale est souveraine et il lui appartient de valider ou pas ce qui a été conclu au Premier ministère, en précisant qu’il n’a pas pris part à ces discussions là. Il a formulé la position de la Fifa aux autorités et n’a pas été partie aux discussions qui se sont déroulées.
Toilettage des textes
Il a dit qu’il y avait une nécessité de relire les textes pour que ne subsistent plus dans les textes, des ambiguïtés. On a des interprétations diverses sur la question de la vacance ou de l’empêchement qui est la conséquence de ce que les textes n’ont pas été écrits de manière assez claire et prêtent donc à des interprétations diverses. Il a pensé qu’il y a nécessité de toiletter les textes.
Le consensus, ce qui a été lu, globalement, c’est d’aller vers une structure transitoire de deux ans, qui devrait rassembler un certains nombre de personnes consensuelles. Un peu comme la situation de 1998, quand on avait mis en place une cellule exécutive provisoire qu’a dirigé pendant deux ans M. Iya, pour relire les textes. Maintenant, il faut que l’Assemblée générale se prononce pour valider ou pas les résolutions prises lors de la réunion tenue dans les services du Premier ministre avec les différentes tendances.
Antoine Tella à Yaoundé