YAOUNDÉ, 23 Avril 04 – Dans une ambiance festive et de joie, le nouveau ministre de la Jeunesse et des sports a bien voulu se confier à la presse accourue à son domicile. Il livre ses sentiments et demande à prendre du temps pour voir ce qu’il y a de mieux à faire. Interview.
Camfoot.com: Monsieur le ministre, dans quelles circonstances avez-vous appris votre nomination?
Siegfried David Etamè Massoma: Dans quelles circonstances? (un peu réfléchi) J’ai été informé par les canaux normaux. Ce qui a été confirmé ensuite par radio Cameroun, par la Crtv et puis voilà…
Camfoot.com: Vous arrivez à un moment où certains dossiers brûlants sont sur votre table. Quels arguments comptez-vous apporter pour lever les polémiques?
S.D.E.M: Il faut d’abord que je prenne connaissance des dossiers, des problèmes… Je suppose que vous parlez du football, du conflit entre la Fécafoot et la Fifa! Déjà dès demain il y a l’assemblée générale élective de la Fécafoot… Là vraiment, je viens d’être nommé par le chef de l’Etat. Je profite de cette occasion pour le remercier, grandement de cette confiance placée en moi. Vous savez que le football dans notre pays, est un secteur assez complexe, assez difficile. Si le chef de l’Etat a choisi de me porter à la tête de ce département je mesure la portée du décret… Donc, laissez-moi le temps de prendre connaissance, ne serait-ce que brièvement des dossiers et je pourrais vous répondre par la suite.
Camfoot.com: En tant que Camerounais, la décision de la Fifa d’enlever six points, assortis d’une amende de près de 80 millions, vous surprend t-elle?
S.D.E.M: Je crois que je me sens extrêmement choqué, comme tout Camerounais! Et puis, je dirais même que c’est une mesure… euh … (il semble réfléchir) Bon, en tout cas, laissez-moi le temps.
Camfoot.com: Excellence, on sait que vous êtes un tennisman chevronné, est-ce que ce fait va apporter un changement dans ce département de Jeunesse et des sports ?
S.D.E.M: Je pense qu’il y a une politique du Gouvernement en ce qui concerne le mouvement sportif. Je vais essayer de poursuivre ce qui est arrêté dans ce sens, selon les prescriptions du chef de l’Etat.
Propos recueillis par Kisito NGALAMOU