Le conseil d’administration qui vient de se tenir, ce 1er juillet, dans un hôtel de la capitale politique du Cameroun (Yaoundé) a aussi confirmé le classement actuel de la phase I du championnat national de division I et s’est penchée sur le dossier de la relecture des statuts, transmise par l’équipe de Omer Nguewa.
Au vu de l’article 10 des statuts de la Fécafoot, M. Robert Penne a été entendu au sujet de la pétition qu’il avait envoyée à la Fifa, au plus fort de la crise qui sévit actuellement à la Fécafoot. Appelé à se retirer de la salle, comme il est de tradition dans ce genre de conclave, afin que le Conseil d’Administration entier en débatte; celui-ci a pris la clé des champs et n’est plus jamais revenu de la salle. L’Assemblée plénière a pris acte et a tiré les conséquences.
» En attendant une éventuelle sanction à son encontre, le Conseil d’administration a demandé que le bureau exécutif lui retire sa confiance « , a révélé Jean Louis Ondoua qui jouait le rôle de rapporteur à ce Conseil d’administration. Dans le chapitre « Divers » de l’ordre du jour, on ne pouvait s’imaginer une décision aussi extrême. Et pourtant ! En quoi consistera la sanction ? Bien malin qui répondra.
Mais, ce qui s’est avéré fut que, Robert penne et l’actuel bureau exécutif (sortant) de la Fécafoot et auquel il fait statutairement toujours partie, ne regardent plus dans la même direction. Puisque, à la lecture de la pétition de Robert Penne, envoyée à la Fifa et dans laquelle il passait au crible la gestion de l’équipe fédérale actuellement en sursis ; il a semblé se désolidariser de lui. A un moment où Iya Mohammed et son bureau venaient d’être sommés par la présidence de la République, d’arrêter les opérations de renouvellement du bureau de la fédération qui étaient déjà engagées. C’était le 24 avril dernier.
Relecture des textes
Lors de ce Conseil, ce n’est pas seulement le cas Penne qui a intéressé les administrateurs mais aussi la relecture des textes de la Fécafoot était aussi à l’ordre du jour. Conséquemment à la lettre de la Fifa qui demandait à la Fécafoot de donner son avis sur la Commission de relecture des textes mise en place par le Minjes, le Conseil d’administration a mis sur pied une Commission ad hoc, dans laquelle on retrouve un certain Antoine dePadoue Esssomba Eyenga.
« Cette commission va se mettre au travail dès demain ou samedi, pour donner son onction si besoin est, au travail fait par la commission de relecture », a-t-on appris au sortir de l’assemblée. Ce qui se dit déjà est que la mouture Nguewa Omer qui est parvenue au bureau de la Fécafoot, comporterait beaucoup d’infractions. Les débats seront houleux dans les jours à venir et, peut-être seule la Fifa (attendue à Yaoundé), pourrait trancher.
L’autre principale résolution de ce conclave, a été la validation des résultats de la première phase du championnat, qui a rendu ses premiers verdicts. Nonobstant les recours de certains dirigeants de club, rien n’a été modifié au classement final. L’on a entériné la relégation en deuxième division de Cintra de Yaoundé et de Renaissance de Ngoumou, premières victimes du relookage du championnat national.
L’on annonce dans les prochaines semaines, la reprise des hostilités avec la Super Ligue, mini-championnat qui regroupe les 4 premières équipes des deux poules de 9 qui ont constitué l’Elite. Au terme duquel, l’on déterminera le champion du Cameroun et les trois autres » Africains » camerounais. L’on jouera aussi bientôt la Ligue Nationale, l’autre mini-championnat qui met aux prises les 5è, 6è, 7è et 8è équipe de chacune des deux poules. Les deux derniers de ce tournoi rejoindront Cintra et Renaissance en D2.
Les 16èmes de finales de finale de la coupe du Cameroun sont également annoncées d’imminentes.
Signalons que tout le bureau exécutif de la Fécafoot, conduit par son reluisant président Iya Mohammed était présent à ce Conseil d’Administration. D’autres administrateurs sont venus des provinces.
Kisito NGALAMOU à Yaoundé