En cette saison 2013, Emmanuel Ndoumbe Bosso est l’entraineur du club, Yong Sport Academy, affilié en MTN Elite One. Il est arrivé en fin d’année 2011, pour diriger l’ensemble du projet.
Ce dernier contient à ce moment là, l’académie et les équipes : National Polytechnic, Rainbow FC et Yong Sport Academy de Bamenda. « Mon premier contrat, je l’ai signé avec le partenaire de Francis Yong qui réside aux Etats-Unis. La première année, je me suis effectivement occupé des trois entités, inculquant une vision de jeu globale. Et j’étais aussi l’entraîneur de l’équipe première. N’eût été mon déplacement en Inde avec les A prime, cette formation aurait terminé sur le podium de la MTN Elite One. National Polytechnic n’est pas passé loin de la montée. Rainbow FC de Bamenda a terminé champion régional de la deuxième division, participant au tournoi d’accession en MTN Elite Two. », affirme ce technicien qui est aussi l’entraîneur de l’équipe nationale des A primes.
Le projet n’a pas beaucoup fonctionné dans la symbiose. « Les deux partenaires ne se sont pas entendus. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je m’occupe beaucoup plus de l’équipe première qui est Yong Sport Academy. Le centre de formation a été confié à d’autres personnes. National Polytechnic a son staff. Rainbow FC évolue en solitaire. C’est avec un pincement aux cœurs que je le dis », précise l’entraineur. « Mais comme je suis entraineur national, à deux semaines du début des deux championnats professionnels, j’ai travaillé avec NPB et YOSA », ajoute-il.
Commodités
Pour rendre le travail de Emmanuel Ndoumbe Bosso agréable, un véhicule neuf a été mis à sa disposition comme voiture de service. A ce propos, il tient à dire que « depuis que je suis là, le père Yong a tout fait pour se mettre à la hauteur de l’entraineur national que je suis. J’aimerais que les autres présidents fassent pareil ».
Sur les questions d’intégration, les choses vont en s’améliorant. Les débuts du coach n’ont pas été faciles dans ce domaine. « Ils sont très chauvins ici et ne favorisent pas les résultats. Ils attendent que vous perdiez pour qu’ils vous montent dessus. Nous avons appris à convaincre par les résultats ». L’effectif qu’il dirige est à dominance anglophone. Conséquence, tout ce qu’il dit en Français à l’entrainement, il est obligé de le traduire en Anglais. « Dans le lot, il y a quelques nigérians qui ne sont qu’en train d’apprendre à dire bonjour en Français. Mais, j’ai un niveau très avancé en Anglais. Ça va. Je suis à l’aise. », conclut le coach. Reste à gagner la coupe de la ligue, la coupe du Cameroun et terminer au moins troisième en championnat. Tels sont les objectifs fixés par « Père Yong » et ses conseillers.