La Fécafoot a réussi, il y a trois ans, à convaincre un gros joueur sur l’échiquier économique du Cameroun, à supporter le football féminin. Il s’agit de Guinness Cameroun. Il ne plait certainement pas de dire que ce fut une des rares réalisations du passage de Mbombo Njoya à la tête de la fédération. Mais l’héritage qu’il a laissé avec cette entente va permettre le développement du football féminin pour plus de cinq ans.
La société brassicole, Guinness, avait accepté de prêter son illustre nom à celui du football féminin. Plusieurs cadres même à l’interne, doutait de ce genre d’investissement massif dans la discipline. Guinness choisissait un secteur peu porteur, autour du football féminin. Il faut le dire, il n’y avait aucune garanti sur le retour sur investissement. Guinness a effectivement investi dans le potentiel de ce football et se voulait être la pionnière. Elle s’est engagée sur du long terme, 6 ans, aux côtés de la Fédération.
Camfoot.com a consulté les chiffres que le sponsor Guinness met à la disposition du football féminin. Le montant est conséquent.
L’engagement est imposant en terme de financement direct dans la discipline. Dans ces montants, la part belle est faite à la subvention pour les salaires des joueuses.
Les joueuses de Guinness Super League sont bien habillées.Un montantl est allouée aux uniformes.
Les clubs bénéficient aussi d’une subvention directe par saison.
Les sommes ont aussi été prévues pour l’animation, la communication, et les imprévus.
Dans la gestion de cette manne financière, il y a des fritures dans l’engrenage. Au delà de l’image faussement idyllique que véhiculent les réseaux sociaux, des voix se font de plus en plus discordantes pour dénoncer une gestion qui risque de forcer le sponsor à revoir ses plans. De quoi s’agit-il ? c’est tout l’intérêt de ce dossier que notre Rédaction a préparé sur le football féminin.