A quelques journées de la fin du 46ème championnat de première division, l’enjeu semble résolument diluer le jeu, les actes de violences sont légion, alors que les sanctions ne sont pas proportionnelles aux fautes commises. Recemment, le Ministre Philippe Mbarga Mboa et des responsables impliqués dans gestion du football ont tenu une réunion sur le dossier au cabinet ministériel. Quels sont les raison de cette flambée de violence ?
Depuis plusieurs journées, les adeptes de la violence et du désordre imposent leur loi dans nos arènes de football. Les arbitres sont, pour la plupart des cas, la cible de ses hommes sans foi ni loi. Le phénomène est si récurrent qu’il est opportun de s’étendre sur ses causes. Tous s’accordent à pointer la formule de l’édition 2005 du championnat puisque six équipes seront concernées par la relégation. Les quatre dernières descendront directement en deuxième division et deux, seront contraintes à passer l’épreuve, non moins hasardeuse, du tournoi Interpoules, pour négocier leur survie au sein de l’élite.
L’intimidation et la violence sont utilisées, surtout par les équipes hôtesses, pour influencer l’arbitre et frustrer l’équipe visiteuse. Une situation qui a pris de l’ampleur probablement à cause des pénalités légères qu’écopent les coupables. » Je pense qu’il vaut sévèrement sanctionner ceux qui orchestrent les bagarres dans les stades, parce que nous constatons que la Fecafoot tarde à réagir « , déplore alors Michel Kamdem, président de l’Association des clubs de première division (Acpd).
Même si on note que les stades de Molyko à Buea et du Cenajes de Dschang viennent d’être suspendus, respectivement pour un et deux matchs du championnat, l’instance dirigeante du football camerounais, habituée à jouer la carte du compromis devrait prendre des mesures bien plus énergiques pour juguler cette insécurité galopante. Elle devrait en plus s’associer avec les autorités de la police pour prendre toutes les dispositions sécuritaires avant le tenue des matchs du championnat.
Les » hommes en noir » ne sont pas à totalement blanchir dans cette situation. Même s’il est vrai que le niveau général de l’arbitrage à beaucoup évolué, dans plusieurs matchs, certaines de leur décision ne jouent pas la même partition. Ceci cause frustrations et soupçons qui entâchent la reputation de la fédération.
Pour ce qui nous concerne, nous repertorerions quelques causes, donneront la parole aux intervenants du milieu, ouvrirons le débat.
Guy Nsigué, à Yaoundé