Déjà deux journées que le prochain représentant de l’ouest en élite one (Fovu de Baham) a perdu sa combativité et sa détermination sur la pelouse. Après la défaite concédée contre Douala Athlétic club (DAC) Fovu de Baham a connu un second arrêt au stade de la réunification de Douala hier soir contre Botafago 2 – 1, tant dis qu’en levée de rideau cette 25ème journée a connu le maintien d’Université de Ngaoundéré et la relégation de caïman en 3ème division.
La confrontation entre Fovu de Baham, une équipe qui vise le trophée honorifique de champion d’élite2 et Botafogo qui n’avait rien à gagner au regard de la 6ème place qu’elle occupe au classement s’est jouée dans un stade presque vide. La première manche de cette partie a été à l’avantage des visiteurs qui ouvrent le score à la 38ème min par l’intermédiaire d’Elessa. C’est avec ce léger avantage de Fovu 0 – 1 qu’intervient la pause.
De retour des vestiaires, nous observons une surprenante baisse de régime du néo promu en élite 1. Le coach Gabriel Zabo interrogé à ce sujet s’emporte : « Pourquoi on me pose toujours cette question, Botafogo à quoi à jouer dans ce match » ? Avant de se tirer bleu de colère.
Augustin Kamga entraineur de Botafogo de son côté décrie un arbitrage qui leur était hostile tout au long de cette saison. Il reçoit ce jour une récompense du terrain, venue de ses poulains. Pas de chance pour lui, ce sursaut d’orgueil tardif de ses joueurs n’a pas un impact considérable sur le classement. La révolte des coéquipiers de Nebon Lebon s’opère peu après l’heure de jeu. Barthelemy Ringbe remet les pendules à égalité à la 77ème min. Juste 6 min après l’égalisation, Bang A Beng donne le coup de grâce (83ème min) et permet à ses coéquipiers d’empocher les trois points de la journée.
En levée de rideau AS Matelot s’est incliné devant Université de Ngaoundéré 1 – 2 plongeant ainsi Caïman de Douala en 3ème division. Les supporters des Bana Ba Gando qui ont vu cette défaite comme un arrangement entre les protagonistes s’en prennent à l’entraineur de Matelot qu’ils ruent de coup de poing, provocant une bagarre qui s’est achevée grâce à l’intervention des forces de l’ordre.