Le conseil d’administration des Kpa Kum tenu dimanche dernier au palais des sports de Yaoundé a donné lieu à la transformation du Canon sportif de Yaoundé en société anonyme à objectif sportif.
100 millions de francs Cfa est la somme d’argent injectée dans le club de Nkolgongo pour le permettre de passer d’association sportive à société anonyme à objet sportif. Céline Eko la PCA du club en quelques mots nous donne la genèse de ladite transformation : « La transformation du Canon sportif en société anonyme est tout à fait normale. C’est la résultante d’une exigence de la ligue professionnelle de football du Cameroun (LPFC) qui a intimé que toutes les équipes de football de l’élite se transforme en société anonyme. Dont ne pourront parler dans la gestion d’un club de football professionnel que des personnes qui ont injecté leur argent ».
Elle formule aussi quelques mots sur le nouveau visage des Kpa Kum pour les prochaines saisons : « Le nouveau Canon est constitué des âmes de bonne volonté, ainsi que des administrateurs qui sont prêts à mettre la main dans les poches afin de permettre au Canon d’occuper la saison prochaine la place que nous méritions (jouer la champions league) ».
Mme Eko, qu’une certaine dissidence a tenté en vain de pousser à la sortie tient un discours fédérateur quand on lui demande ce qui en est de la « fraction rebelle »: « Dissidence ça dépend, ce sont des petits malentendus comme nous l’avons toujours dit. Le Canon est une famille. Nous demandons aux fils et filles du Canon de revenir à de meilleurs sentiments. Nous n’excluons personne. Je crois que le cas des deux administrateurs qui ont été écartés est lié à des problèmes précis ».
Le patron des Kpa Kum pour conclure exprime sa joie face à la reconnaissance de ses paires qui l’ont reconduit à la tête de la présidence du conseil d’administration de transition : « Je suis une présidente heureuse. Car l’ancienne équipe m’a faite confiance par rapport à la gestion que j’ai faite des fonds qui ont été mis à ma disposition pour la bonne marche du Canon. D’où l’organisation d’un conseil d’administration pour expliquer aux bienfaiteurs à quoi ont servi leurs financements ».